Les taux de prêt immobilier mai 2017

Taux fixes hors assurance relevé le 05/05/2017, comparés par rapport au 04/04/2017

Analyse faite au 05-05-2017

Mai démarre avec son lot de bonnes nouvelles pour les emprunteurs. Pour la première fois depuis plusieurs mois, aucune hausse à l'horizon pour les taux moyens. Des baisses de taux immobiliers sont même appliquées par les banques (régionales et nationales) ...Et les durées de prédilection des emprunteurs sont concernées (15 ans, 20 ans, 30 ans). Une tendance attendue depuis le début du printemps de l'immobilier.

Cependant, on relève 13 barèmes bancaires en augmentation et 16 qui stagnent. Dans le détail, les baisses sont opérées par 2 établissements nationaux et 5 banques régionales (5 à 15 centimes). Pas suffisant pour rattraper les hausses successives que nous avons observées depuis le début de l'année. Néanmoins, la barre psychologique de 2 % sur 25 ans ne bouge pas. De plus, les taux d'intérêt demeurent exceptionnels pour financer une acquisition.

Quels sont les taux de prêt immobilier au mois de mai 2017 ?

Pour ceux qui ont un projet immobilier (investissement locatif, premier achat, résidence secondaire, etc.), les conditions de financement restent avantageuses. Pour preuve, les taux moyens et les taux mini sont en deçà des niveaux de mai 2016.

Le conseil du Guide du Crédit pour obtenir le meilleur taux : « la meilleure astuce est de comparer les prêts immobiliers avec l'aide d'un courtier ».

Les taux moyen s'établissent à :

• 1,15 % sur 7 ans,
• 1,30 % sur 10 ans,
• 1,55 % sur 15 ans,
• 1,80 % sur 20 ans,
• 2 % sur 25 ans,
• 2,85 % sur 30 ans.

Les taux mini affichent :

• 0,60 % sur 7 ans,
• 0,80 % sur 10 ans,
• 1 % sur 15 ans,
• 1,30 % sur 20 ans,
• 1,51 % sur 25 ans,
• 1,79 % sur 30 ans.

Election présidentielle et évolution des taux immobiliers

Le choix du futur locataire de l'Elysée aura-t-il un impact sur l'évolution des taux d'emprunt ? Il est encore difficile de répondre à cette question puisque même les banques n'ont pas la réponse. Il faudra se projeter à moyen et long terme pour voir les premiers effets du second tour. Si le résultat freine la demande des emprunteurs ou inquiète les marchés financiers des hausses pourraient intervenir... La question reste entière.