Taux immobilier juin 2016 par région

Taux fixes hors assurance relevé le 28/06/2016, comparés par rapport au 03/06/2016

Analyse faite au 28-06-2016

Oubliez la hausse des taux d'intérêt en juin 2016... Depuis la mi-mai, de nouvelles baisses sont enregistrées sur les taux mini et les taux moyens. Des variations de taux immobilier qui ne sont pas sans conséquences pour le portefeuille des Français.

Une concurrence acharnée sur les taux de credit immobilier régionaux

Comment expliquer ces baisses de taux continues depuis plusieurs mois ? La raison tient à la concurrence que se livrent les établissements prêteurs. Dans chaque région, les banques surenchérissent à l'envi pour attirer les emprunteurs et gagner des parts de marché.

Autre constat intéressant : les taux immobiliers en juin 2016 sont moins homogènes que précédemment. Les écarts tendent en effet à augmenter de mois en mois, avec aujourd'hui une différence de 16 centimes entre la région la moins chère (le Nord) et celle plus chère (l'Est).

Taux mini et taux moyens, un repli quasi généralisé

Depuis mai, le mouvement baissier est observé à la fois sur les taux mini (ceux accordés aux meilleurs dossiers) et les taux moyens.

Concernant les premiers, 34 sont en recul (nos baromètres contiennent 42 taux mini). Les durées de référence 15 et 20 ans reculent de 5 à 10 centimes dans des régions telles que l'Île-de-France, l'Ouest, le Sud-Ouest, la Méditerranée ou l'Est.

Quant aux taux moyens, le constat est identique : le mouvement oscille lui aussi entre 5 et 10 centimes, selon les durées et les régions.

La diminution des taux de crédit immobilier influent sur le pouvoir d'achat immobilier des Français

Forcément, le recul des taux d'intérêt fixes a un impact en termes de pouvoir d'achat pour les emprunteurs, surtout si l'on prend en compte le recul des prix immobiliers dans les grandes villes (-30 % en moyenne depuis le début de l'année). Selon une récente étude publiée par le courtier Empruntis, le repli conjoint des prix et des taux immobiliers a permis de diminuer de 4 à 8 % le niveau de leurs mensualités.