Taux immobilier septembre 2017 par région

Taux fixes hors assurance relevé le 20/09/2017, comparés par rapport au 05/09/2017

Analyse faite au 20-09-2017

Taux de crédit immobilier en septembre 2017 : les conditions de prêt toujours aussi attractives

Plusieurs mouvements de taux de crédit immobilier en cette rentrée : des hausses, des baisses, des stagnations... mais pas de grands chamboulements non plus. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour les emprunteurs qui continuent donc de bénéficier de conditions de prêt attractives.

Plusieurs baisses pour les taux immobiliers minimaux de septembre 2017

Sur nos 42 taux mini (répartis en 6 durées d'emprunt et 7 régions), 25 sont en recul (entre 2 et 10 centimes) par rapport à la mi-août. Quant aux 17 taux mini restants, 13 stagnent et 4 augmentent.

Pour mémoire, les taux immobiliers minimaux sont ceux accordés aux meilleurs dossiers, en termes de revenus ou d'apport par exemple.

Les taux moyens en septembre 2017 majoritairement stables

Les taux immobiliers moyens sont en majorité stables. Ainsi, 23 taux bancaires sur 42 ne bougent pas. Nous enregistrons par ailleurs 19 réductions de taux d'intérêt, comprises entre 5 et 10 centimes. En revanche, aucun taux moyen n'augmente.

Des taux de prêt immobilier quasi homogènes en septembre 2017

Géographiquement, il n'y a quasiment pas de différence entre les régions bancaires (Ouest, Nord, Île-de-France, Est, Méditerranée, Rhône-Alpes et Sud-Ouest). Sur les durées d'emprunt 15 ans et 20 ans (les durées favorites des Français), les emprunteurs peuvent donc prétendre - quelle que soit la région - à un taux de prêt immobilier de :

• 1.60 % sur 15 ans et 1.85 % sur 20 ans en taux moyen ;
• 1.04 % sur 15 ans et 1.32 % (1.31 % dans le Nord) sur 20 ans en taux mini.

Quid des derniers mois de l'année 2017 ?

À l'heure actuelle, les banques ont atteint leurs objectifs commerciaux. Elles devraient donc davantage favoriser les emprunteurs disposant de bons revenus... à moins que le récent Plan logement du gouvernement ne change la donne.

De fait, les mesures annoncées (notamment celle qui concerne le PTZ) pourraient inciter les primo-accédants à accélérer leurs projets avant la fin de l'année. Et peut-être que cet afflux de dossiers aura un impact sur la politique des banques.