Prix immobiliers : baisse entre juin et septembre selon SeLoger

Les prix immobiliers ont reculé entre juin et septembre 2017, selon le dernier baromètre publié par LPI-SeLoger.com. Mais cette baisse annonce-t-elle un revirement de tendance ? Rien n'est moins sûr. 

Les maisons principalement concernées

Entre juin et septembre, le site d'annonces immobilières enregistre un repli de 1% des prix dans l'ancien par rapport au trimestre précédent. Le prix moyen passe ainsi à 3 538 € le m².

Cette baisse concerne surtout les maisons (-2.5% sur cette période). Du côté des appartements, la tendance est plutôt à la stabilité.

Un retour à la baisse est-il prévu ?

La réponse est... non. Certes, les prix diminuent sur 3 mois, mais de là à parler d'un retournement de marché... Selon les spécialistes, ce recul des prix immobiliers est plutôt dû à un traditionnel effet de saisonnalité, même si cette année, la baisse est plus importante. D'ailleurs, sur un an, les chiffres de SeLoger ne laissent planer aucun doute. « Le mouvement de recul qui touche les prix de l'immobilier sur le trimestre ne saurait ralentir la course folle à laquelle ils se livrent depuis douze mois ».

Sur un an, les biens immobiliers dans certaines agglomérations ont certes perdu de leur valeur, notamment à Orléans (-3.5%), au Havre (-0.7%), -3.8% à Nîmes, -1% à Limoges, -0.6% à Metz, -0.8% à Montpellier, -4.2% à Nantes, -5.5% à Rouen et -3.5% à Saint-Etienne).

Mais SeLoger enregistre principalement des hausses de prix. Celles-ci n'excèdent généralement pas +5%, à l'exception de certaines villes telles que le Mans (+15.1%, à 2 073 €) ou de l'inévitable Bordeaux (+12.4%, à 4 295 €). Pour la capitale de l'Aquitaine, les enquêtes publiées mois après mois confirment le dynamisme de l'immobilier local. 

Les autres villes ? Elles ont progressé de : 

• 5.8% à Strasbourg ; 

• 4.3% à Mulhouse ; 

• 1.7% à Clermont-Ferrand ; 

• 4.7% à Caen ; 

• 3.5% à Dijon ; 

• 4.2 à Brest ; 

• 2.1% à Rennes ; 

• 3.2% à Tours ; 

• 2.8% à Reims ; 

• 6.8% à Besançon ; 

• 8.1% à Paris ; 

• 5.2% à Perpignan ; 

• 3.1% à Toulouse ; 

• 6.5% à Lille ; 

• 3.4% à Angers ; 

• 5.3% à Amiens ; 

• 1.2% à Nice ; 

• 2.3% à Aix-en-Provence ; 

• 3.6% à Marseille ; 

• 3.0% à Toulon ; 

• 1.8% à Grenoble ; 

• 7.4% à Lyon ; 

• 3.2% à Villeurbanne. 

En termes de prix, Paris est la ville la plus chère (mais est-ce vraiment une surprise ?) avec un prix moyen de 9 165 € le m². Le podium est complété par Lyon (4 298 €) et Bordeaux (4 295 €). 

À l'autre bout du classement, Saint-Etienne (1 348 €), Limoges (1 506 €) et Nîmes (1 533 €) ferment la marche.

N'oubliez pas l'assurance de prêt immobilier 

Il y a les prix immobiliers, il y a les taux bancaires (qui ont eux aussi reculé en septembre), et il y a aussi l'assurance de prêt immobilier. Celle-ci peut paraître anodine lors de la souscription d'un prêt immobilier. Pourtant, elle constitue ni plus ni moins le 2e poste de coût dans un crédit immobilier, après les intérêts. 

Pour diminuer son coût, il est possible de résilier et comparer son assurance de prêt immobilier afin de bénéficier d'un contrat individualisé et plus avantageux. La législateur autorise l'emprunteur à mettre en concurrence les contrats :

• au moment de la négociation de son prêt immobilier (loi Lagarde) ; 

• jusqu'à 1 an après la signature du prêt immobilier (loi Hamon). 

Il est prévu qu'à partir du 1er janvier 2018, les emprunteurs puissent changer d'assurance crédit à la date anniversaire de leur assurance (amendement Bourquin). Mais cette disposition doit encore être confirmée par le Conseil constitutionnel. Réponse prévue d'ici la fin de l'année.

Posté le 02 Novembre 2017 © Guide du crédit