Immobilier post-confinement : quels sont les nouveaux critères des jeunes ?

La crise sanitaire a permis aux Français de repenser durablement leur mode de vie et en particulier en matière de logement. Une étude menée par l’institut YouGov auprès de 1 015 personnes montre que les jeunes ont des idées bien précises concernant le cadre de vie auquel ils aspirent. Le confinement a tout particulièrement fait évoluer les envies des 18-34 ans. Dans quels domaines ?

Pouvoir déménager facilement

Le confinement a permis au télétravail de se démocratiser largement dans les métiers du tertiaire, un secteur où les 18-34 ans sont en surreprésentation. Beaucoup de professions liées au monde digital, au marketing ou encore à la communication ne nécessitent par ailleurs pas de locaux pour travailler : le phénomène des « digital nomads » s’est beaucoup répandu ces dernières années. Selon l’étude publiée par YouGov, 70% des 18-34 ans sont ainsi favorables à une mobilité inter-ville dans la mesure où ils peuvent conserver leurs emplois en déménageant. 75% d’entre eux vivent dans des zones urbaines. Mais ils se disent freinés par la complexité des démarches pour se loger. 

Une ambiance propice au télétravail

Les 18-34 ans souhaitent vivre dans des logements où il leur soit possible de tout faire, à commencer par travailler. Selon l’étude diffusée par YouGov, 55% d’entre eux affirment avoir déjà envisagé de s’installer dans une résidence qui propose un espace de coworking afin de pouvoir séparer vie privée et vie professionnelle, tout en n’ayant pas à passer trop de temps pour se rendre jusqu’à son bureau. Les résidences multi-services – la nouvelle tendance des grandes agglomérations – intéressent une bonne partie des 18-34 ans : 42% d’entre eux sont séduits à l’idée de vivre dans un complexe qui propose un service de chambre, une salle de gym, une blanchisserie, un établissement de restauration ou encore un service de garderie pour les jeunes parents. Ce type de logement nécessite un plus gros budget qu’il est possible d’obtenir grâce à un crédit immobilier. La banque procède alors à l’étude du dossier de l’emprunteur pour déterminer la faisabilité du projet. D’abord, elle vérifie son taux d’endettement pour savoir si ses revenus lui permettent d’absorber un crédit. Ensuite, elle va procéder au calcul de sa capacité d’emprunt pour savoir combien elle peut lui avancer. Si l’emprunteur est primo-accédant, la banque vérifie son éligibilité aux prêts aidés comme le PTZ, le prêt PAS… 

Vivre en harmonie avec ses voisins

Pour une majorité de jeunes interrogés dans le cadre de l’étude menée par YouGov (58%), partager des valeurs communes avec ses voisins constitue une priorité. Ce critère est tout particulièrement valorisé chez les jeunes actifs puisqu’ils sont 63% à estimer que ce partage de valeurs est important pour l’équilibre quotidien. Cet aspect découle de la volonté des 18-34 ans de pouvoir déménager quand bon leur semble : ils souhaitent être rapidement à l’aise avec leur environnement quand ils emménagent dans un nouveau logement.

Le contexte actuel rend difficile l’accession chez les jeunes : les établissements prêteurs ont durci leurs conditions d’accès au crédit immobilier depuis les recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) fin 2019. Conséquence : les banques accordent davantage d’importance aux profils solides. Elles apprécient notamment les dossiers avec apport, et écartent ceux dont la durée de crédit dépasse les 25 ans et ceux dont le taux d’endettement est supérieur à 33%. Pour augmenter ses chances d’être financé, il est possible de faire appel à un professionnel du crédit immobilier. Conscient des critères de chaque banque, le courtier optimise le dossier d’emprunt pour séduire la banque la plus à même d’offrir le meilleur taux et les meilleures conditions d’emprunt. Il compare les offres de prêt dénicher la meilleure et aide à la compréhension de celle-ci. Il accompagne ensuite l’emprunteur jusqu’à la signature chez le notaire.

Posté le 12 Aout 2020 © Guide du crédit