Immo : 8 français sur 10 achètent leur résidence principale à crédit
Moins de deux achats sur dix ont été financés sans crédit immobilier ces trois dernières années d’après une étude Ifop pour Optimhome. Cela signifie qu’une très forte majorité des acquéreurs (81%) passent par la case prêt immobilier pour réaliser leur projet.
Plus d’une résidence principale sur deux au-dessus des 200 000€
Moins d’un achat sur dix de résidence principale (8% précisément) s’est signé sous les 100 000€ devant le notaire ces trois dernières années avance l’Ifop après avoir interrogé un panel représentatif de 1 520 personnes en mai dernier. Le ticket moyen est nettement plus élevé en effet, avec une répartition équitable des tranches situées entre :
- 100 000 et 150 000€ (22%) ;
- 150 000 et 200 000€ (23%) ;
- 200 000 et 250 000€ (21%) ;
- 250 000 et 500 000€ (23%).
La majorité des résidences principales ont coûté plus de 200 000€ depuis 2017 (53%). Et pour réunir une telle somme, il est rare de s’appuyer uniquement sur son épargne personnelle.
Les milléniaux et les cadres empruntent davantage
D’après l’enquête de l’Ifop, 81% des achats de résidence principale impliquaient la contraction d’un prêt immobilier ces trois dernières années. Cette proportion est relativement stable, mais elle n’est pas la même selon les profils. Ainsi, les milléniaux – les accédants entre 25 et 34 ans – y ont recours de manière plus massive (93%), mais ce sont les cadres qui sont les plus consommateurs de crédit à la consommation (94%), nettement plus que les ouvriers (77%). Un chiffre surprenant au premier abord, les cadres étant davantage capables de disposer d’un apport important que les ouvriers, en raison d’une rémunération supérieure.
La solvabilité des cadres fait la différence
Plusieurs raisons expliquent ces chiffres : les établissements prêteurs se montreront davantage ouverts aux dossiers des cadres qu’à celui d’ouvriers, plus exposés aux risques de perte d’emploi et dont la solvabilité est donc moins facile à garantir sur le moyen et long terme. De plus, les cadres vivent davantage dans des centres-villes et des grandes métropoles, là où les tarifs sont les plus élevés, alors que les ouvriers sont surreprésentés dans les villes moyennes et les périphéries des grandes villes, des territoires plus abordables en termes de prix. D’ailleurs, les achats immobiliers dans les communes rurales font moins appel au crédit immobilier (73%), que ceux en région parisienne (87%).
Une majorité d’emprunts sur 21 à 30 ans
En termes de durée, la fourchette 21-30 ans demeure la plus représentée parmi le panel (47%), mais celle des prêts immobiliers entre 11 et 15 ans a rejoint la tranche des 16-20 ans grâce à une forte progression (21%, +7 points par rapport à 2019). Dans les communes rurales, plus d’un contrat de prêt sur deux est compris entre 21 et 30 ans (55%) contre à peine plus d’un tiers en agglomération parisienne (36%), signe que les foyers avec un pouvoir d’achat plus faible doivent s’endetter sur une plus longue durée en comparaison aux cadres franciliens. Mais souscrire un crédit immobilier reste à la portée, les taux de crédit immobilier restent à des niveaux historiquement bas malgré la remontée enregistrée depuis janvier 2020 et qui s’est accélérée avec le confinement. Il est toujours possible d’emprunter à partir de 0,75% sur 15 ans et 0,90% sur 20 ans.
Pour une opération immobilière réussie, il suffit de faire appel à un courtier en crédit immobilier. Ce dernier s’occupera de rechercher le meilleur taux de prêt immobilier et de négocier les meilleures conditions de financement.
Posté le 06 Juillet 2020 © Guide du crédit
🎉 Profitez de notre expertise au meilleur taux !