Fnaim : des indicateurs immobiliers au beau fixe
« Moral des ménages, volume des transactions et niveau des prix alignés à la hausse », tel est le constat dressé par la Fnaim (Fédération nationale de l'immobilier) dans son bilan du 1er semestre 2017. Preuve que la dynamique du marché immobilier est bien réelle. Nous revenons sur les principaux points de l'étude.
Des niveaux de transaction qui explosent
En juin, la barre des 900 000 ventes annuelles a été franchie, « un chiffre sans précédent » selon la fédération (819 000 ventes annuelles en juin 2016). Cela représente 2 ans de hausse ininterrompue et une augmentation de 9.9% sur 12 mois, une variation qu'il convient de relativiser. « Depuis 2000, le parc s'est accru de 20% alors que les ventes n'ont augmenté que de 13% ».
Il y a un autre bémol : des disparités régionales sont observées. Car si les deux tiers des départements ont vu leurs ventes progresser de 10%, près la moitié des ventes (46%) ont été réalisées sur 20 départements.
Des prix immobiliers disparates mais qui restent élevés partout
On en a de nouveau la confirmation avec les chiffres de la Fnaim : les prix immobiliers progressent à un rythme soutenu. On enregistre une hausse de 4% en juin, en rythme annuel (+4.4% pour les appartements et +3.4% pour les maisons). Géographiquement, toutes les villes ne sont toutefois pas logées à la même enseigne.
D'un côté, les prix dans certaines agglomérations ont reculé de 1% à 3%. C'est le cas par exemple à Clermont-Ferrand, Dijon, Limoges ou Saint-Étienne. De l'autre, les biens à Lyon, Lille, Marseille et, évidemment, Paris ont explosé jusqu'à atteindre +5.9%. Mais c'est Bordeaux qui enregistre la plus forte progression (+7.1%)
Bien entendu, ces hausses - conjuguées à celles plus relatives des taux immobiliers - ne sont pas sans conséquence sur le pouvoir d'achat des acheteurs immobiliers. Ils ont perdu en moyenne 1,7 m² au premier semestre. Ils restent malgré tout « bénéficiaires » (1,5 m²) sur un an.
La Fnaim monte au créneau
La fédération aborde également les secteurs du neuf (+14.6% du nombre de mises en chantier, +22.6% des réservations en Vefa et +18% des ventes de maisons individuelles) et de la location (Dijon offre le meilleur rendement locatif, contrairement à Paris).
Elle livre également ses recommandations qu'elle résume en 3 mots : « simplifier, fluidifier, alléger ». Celles-ci concernent aussi bien le marché locatif (« il faut que les rapports locatifs soient débarrassés de contrôles pesants, notamment au moment du cautionnement ») que les actes de vente et les diagnostics immobiliers.
La clé est la « stabilité ». Pour la Fnaim, il n'y a pas de doute : le PTZ et la loi Pinel doivent être maintenus. Ces mesures, alliées à des taux immobiliers bas, expliquent la bonne santé du secteur. Elle défend également un allègement de la fiscalité sur les transactions immobilières.
Bon à savoir : pensez à l'assurance de prêt immobilier
Prix immobiliers et taux d'intérêt sont des paramètres à prendre en compte dans votre recherche de financement. Mais ce ne sont pas les seuls, il y a également l'assurance de prêt immobilier. Elle représente le 2e poste de coût dans un financement immobilier, juste après le paiement des intérêts. Raison de plus pour comparer les assurances de prêt immobilier. En mettant en concurrence les assureurs, vous aurez plus de chances d'obtenir une assurance aux meilleurs tarifs et aux meilleures garanties.
Posté le 24 Aout 2017 © Guide du crédit
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