Achat immobilier : 4 conseils pour bien définir son budget
L’achat d’un bien immobilier, c’est le projet d’une vie. Et cela implique de s’engager financièrement sur quelques années : plus de 20 ans en moyenne pour un accédant. Il est donc important de bien définir son budget à hauteur de ses moyens pour voir sa demande de crédit immobilier aboutir.
1. Calculer sa capacité d’emprunt
La première étape consiste à calculer le montant de son taux d’effort ou taux d’endettement. Pour être finançable, il faut que le taux d’endettement après emprunt ne dépasse pas 35% de ses revenus. Pour calculer son taux d’endettement, il faut diviser ses charges (crédits, pension alimentaire versée, etc.), par le montant des revenus du foyer et multiplier le résultat par 100. Il est conseillé de ne pas intégrer dans le calcul les revenus variables comme les primes par exemple.
Plusieurs outils de simulation de prêt immobilier sont à disposition gratuitement dont celui qui permet de calculer rapidement sa capacité d’emprunt.
2. Intégrer les frais annexes
Le prix du bien immobilier ne correspond pas au coût réel de la transaction. Les frais de notaire, les frais d’agence, les frais de garantie du prêt immobilier et les frais éventuels de dossier s’ajoutent au prix d’achat du bien. Les frais de notaire dans l’ancien s’élèvent à environ 8% du prix du bien, entre 2 et 3% dans le neuf. Les agences facturent en général 5% de commission. A cela s’ajoute le coût du crédit immobilier. Le budget augmentera en effet en fonction du taux d’intérêt, de la durée de remboursement et de l’assurance de prêt. Ainsi, plus la durée du prêt sera longue, plus le coût augmentera. Pour le réduire, il est conseillé de faire jouer la concurrence.
3. Anticiper le coût des travaux
Il est possible d’intégrer le montant des travaux de rénovation ou de décoration dans le prêt immobilier. Le taux d’intérêt sera plus intéressant que celui d’un prêt à la consommation. Avant de signer une promesse de vente, il est donc judicieux d’effectuer une visite avec un artisan pour établir un devis. D’autant que si le montant des travaux dans l’ancien atteint 25% du prix du bien et que l’acquéreur est primo-accédant, il peut avoir droit au prêt à taux zéro (PTZ).
4. Étudier toutes les aides
Les dispositifs d’aide à l’accession, nationaux ou locaux, permettent aussi de réduire le coût de l’opération. En fonction de sa situation et de ses revenus, le futur acquéreur pourra prétendre à un prêt aidé (PTZ, prêt à l’accession sociale PAS, prêt conventionné, etc.). Dans le cadre d’un investissement locatif, des exonérations d’impôts sont possibles avec le dispositif Pinel ou Denormandie à condition de s’engager sur une durée de mise en location. Enfin, certaines municipalités accordent des exonérations de taxe foncière pendant un ou deux ans.
Posté le 18 Juin 2021 © Guide du crédit
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