Immobilier : ce que veulent les Franciliens
Comment se traduisent les nouvelles aspirations des Franciliens sur le marché immobilier ? Alors que les critères de choix ont évolué depuis la crise sanitaire, il est temps de vérifier si les mots se convertissent en actes en région parisienne. Il semblerait que se mettre en vue n’est plus seulement un rêve pour les habitants de la capitale, galvanisés par les taux bas du crédit immobilier et échaudés par les tarifs élevés intramuros.
Les Parisiens s’orientent vers les petites et grandes couronnes
Interrogé par Le Parisien, le responsable commercial d’Orpi, Alexandre Boschet, confirme une tendance aperçue dans les recherches immobilières des Franciliens. Depuis le début de la crise sanitaire, les habitants de la capitale franchissent de plus en plus le pas du changement de vie. Loin de l’atmosphère pesante en période de confinement, la petite et surtout la grande couronne bénéficient de ce nouveau paradigme. Plus spacieuse, plus verte, la banlieue lointaine parisienne voit les transactions immobilières s’intensifier. Selon Alexandre Boschet, cette accélération touche le marché des pavillons, avec, en conséquence, «une augmentation des prix de 10 % environ».
Le marché se porte si bien qu’il faut moins d’une semaine, en moyenne, pour vendre un logement dans le secteur depuis la fin du premier confinement. Avant la crise, ce chiffre s’élevait à vingt-et-un jours !
Les critères d’espaces extérieurs (jardin, terrasse) deviennent aujourd’hui de réels besoins et l’explosion du télétravail encourage les Parisiens à franchir le pas. Selon Dominique Luton, directeur d’agence chez Orpi, «les Parisiens représentent aujourd’hui 30 à 40% de nos acheteurs, contre 10% avant la crise». Des ménages qui profitent des taux bas actuels du crédit immobilier (0,98% en moyenne sur 20 ans d’après l’Observatoire Crédit Logement/CSA) pour accéder à la propriété.
Mais Paris sera toujours Paris !
Cependant, prédire un désaveu définitif envers Paris demeure largement prématuré. La capitale reste dans le top 5 des recherches sur les sites d’agences immobilières, ainsi que les agrégateurs d’annonces de ventes et d’achat. La tendance s’oriente même vers un type de bien de petite surface. Une manière, pour les familles qui décident de déménager, de garder un pied-à-terre dans cette capitale qui reste sans égal en matière de culture et de vie professionnelle. Signe que la situation s’avère loin d’être dramatique, la moyenne des prix des appartements anciens stagne depuis la légère baisse de l’automne 2020 (-0,9 %). En juillet 2021, les tarifs devraient reprendre du poil de la bête et retrouver leur niveau de juin 2020. La moyenne des montants s’élevait alors à 10 640€/m².
Posté le 14 Juin 2021 © Guide du crédit
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