Taux nationaux : des baisses sont observées en ce début mai
Le printemps immobilier pointerait-il enfin le bout de son nez ? Attendues en mars-avril, les traditionnelles baisses de taux immobilier ont mis du temps à bourgeonner cette année. Des réductions ont été appliquées en ce début mai... mais il ne s'agit pas d'un mouvement généralisé.
Le taux moyen national recule sur 15 ans et 20 ans
Sur les barèmes transmis par nos partenaires bancaires, nous constatons que ces baisses ont été appliquées aussi bien par des banques nationales (2) que régionales (5). Le recul varie entre 5 et 15 centimes.
A contrario, une large majorité des établissements n'ont pas touché à leurs barèmes (16) ou les ont augmentés (13).
Toutefois, bien que les diminutions soient minoritaires, elles sont suffisantes pour faire bouger certains taux moyens nationaux : 3 taux moyens reculent, dont 2 concernant les durées d'emprunt de référence 15 ans et 20 ans. Celles-ci s'établissent respectivement à 1.55% et 1.80%, soit une baisse conjointe de 5 centimes. À noter que les 3 autres taux moyens ne bougent pas.
Peu de baisses chez les taux mini
Chez les taux mini (les taux accordés aux meilleurs profils d'emprunteurs), seules 2 durées reculent : sur 15 ans et 30 ans, à respectivement 1% et 1.79%. Côté hausses, elles sont observées sur 7, 20 et 25 ans, mais restent très légères (entre 1 à 6 centimes).
Comment vont évoluer les taux de prêt immobilier ?
C'est la grande question. Avec les élections, bien malin celui qui pourra prévoir l'évolution des taux immobiliers dans les prochains jours, semaines ou mois. Les taux de crédit immobilier vont-ils remonter ? Les conditions d'octroi vont-elles se resserrer ?
Étudions 2 scénarios : à court et moyen/long terme. Dans le premier, les élections ne devraient pas avoir d'impact sur les conditions d'octroi, ni sur les taux d'intérêt... à condition que l'OAT (indice impactant indirectement les taux immobiliers) ne grimpe pas et que la demande de prêts ne dégringole pas pour des raisons d'attentisme (les ménages se montrent souvent prudents lors des années électorales).
En revanche, à moyen et long terme, c'est un peu l'inconnu. Il est en effet difficile d'anticiper la politique immobilière du prochain gouvernement, le niveau de la demande ou un éventuel changement de politique monétaire. Même les banques n'ont pas de réponse à ces questions.
Posté le 05 Mai 2017 © Guide du crédit
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