Taux immobilier : vers un été calme ?
Peu ou pas de mouvement sur le front des taux immobiliers. Nos derniers baromètres régionaux ne bougent quasiment pas par rapport au mois dernier. Voici notre point traditionnel sur les taux régionaux, à quelques jours de la fin du printemps immobilier.
Peu de barèmes reçus
Depuis la mi-mai, nos partenaires banquiers ne nous ont transmis que 40 barèmes. Cela paraît beaucoup, mais rapporté à l'ensemble de l'Hexagone, c'est en réalité très peu.
Parmi les grilles reçues, la moitié d'entre elles sont en hausse. Malgré quelques « pics » jusqu'à 30 centimes, le mouvement reste limité. L'autre moitié, elle, est constituée de 15 barèmes stables et 5 barèmes à la baisse.
Résultat, nos baromètres de taux régionaux ne bougent pas.
Peu de mouvements sur les taux mini...
Il n'y a pas de grands bouleversements sont observés sur les taux mini, les taux d'intérêt accordés aux meilleurs dossiers. Sur 42 taux (répartis sur 7 régions et 6 durées), seuls 4 affichent une hausse. Et il ne s'agit pas vraiment d'une envolée, les variations sont comprises entre 1 et 10 centimes.
Plusieurs baisses sur les taux moyens
Les taux moyens sont, eux, plus animés. Si 22 d'entre eux ne bougent pas, on note toutefois 20 taux en baisse, de 5 centimes chacun.
Quelles régions proposent les meilleurs taux immobiliers ?
Pour chercher les meilleurs taux sur les durées 15 ans et 20 ans (les durées les plus « populaires » en matière de prêt immobilier), inutile de chercher « la » région où se situent les meilleurs taux immobiliers. C'est simple, elles proposent sur ces durées quasiment toutes les mêmes taux d'intérêt.
Ainsi, les taux mini s'établissent à 1.00% et 1.30% sur 15 ans et 20 ans respectivement. Concernant les taux du marché (ou taux moyens), les baromètres sont, là aussi, quasiment tous homogènes : 1.60% sur 15 ans et 1.85% sur 20 ans (exception faite en Rhône-Alpes avec 1.80% sur 20 ans).
Et les prochains mois ?
L'été voit généralement les taux de prêt immobilier augmenter. Cela s'explique par la diminution des effectifs dans les banques durant cette période. Celles-ci ont, de ce fait, plus de difficultés à produire autant qu'en période normale.
Toutefois, étant donné le contexte haussier de ces derniers mois et le recul de la demande, la période de stabilisation actuelle pourrait finalement continuer durant l'été.
Quant à la rentrée, il est difficile d'établir des projections. Il vaut mieux attendre que les banques fassent le point sur la réalisation de leurs objectifs commerciaux.
Posté le 15 Juin 2017 © Guide du crédit
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