Taux immobilier : oui, les conditions d'emprunt sont toujours intéressantes

Globalement, le front des taux régionaux fixes n'est pas bouleversé en cette rentrée immobilière. Certes, il y a du mouvement, mais l'heure reste globalement à l'attentisme pour les banques.

Taux mini et taux moyens, le point

Commençons par les taux mini, les taux de prêt immobilier accordés aux acheteurs premium. Sur nos 42 taux régionaux (répartis sur 6 régions et 7 durées), nous n'enregistrons pas moins de 25 baisses, comprises entre 2 et 10 centimes. Treize d'entre eux ne bougent pas, et seulement 4 hausses sont observées (entre 1 à 40 centimes). 

Du côté des taux moyens, c'est simple : aucune augmentation n'est enregistrée. Ils sont stables en majorité (23 sur 42), les 19 autres reculent de 5 à 10 centimes. 

En résumé, les conditions d'emprunt continuent d'être largement attractives pour les acheteurs immobiliers. 

Quelles régions proposent les taux de prêt immobilier sur 15 ans et 20 ans ?

Où se situent les meilleurs taux immobiliers ? C'est simple... partout. Pour les taux moyens, toutes les régions s'établissent à 1.60% sur 15 ans et 1.85% sur 20 ans. Pour mémoire, ces deux durées constituent les durées les plus utilisées par les emprunteurs. 

Du côté des taux mini, il n'y a pas non plus de disparité : 1.04% sur 15 ans et 1.32% sur 20 ans. Une minuscule différence est toutefois observée dans le Nord (1.31% sur 20 ans). 

Un resserrement des banques vers les CSP+

En cette rentrée, les établissements régionaux et nationaux ont dans leur majorité déjà atteint leurs objectifs commerciaux. Ils vont probablement ajuster leurs barèmes, en faveur des emprunteurs premium. 

Un événement pourrait peut-être changer la donne. En effet, avec le rabotage des dispositifs immobiliers (PTZ en tête), les primo-accédants pourraient se précipiter pour réaliser leurs projets d'ici la fin de l'année. Il n'est donc pas impossible que l'on observe un afflux de dossiers en direction des banques dans les derniers mois de l'année 2017. La question est donc la suivante : cet éventuel surplus de dossiers va-t-il changer la politique des banques ?

Posté le 20 Septembre 2017 © Guide du crédit