Prix en baisse : mais qu'arrive-t-il au marché immobilier parisien ?
Le prix de l’immobilier à Paris avait progressé de 55% sur la décennie 2010 d’après MeilleursAgents, un rythme cinq fois plus élevé que dans les 50 plus grandes villes françaises. Mais malgré son statut de marché à part, l’immobilier ancien parisien a subi un coup d’arrêt avec la crise sanitaire : les transactions ont chuté et les prix ont amorcé un recul.
Les acheteurs semblent se détourner de la capitale
L’immobilier à Paris victime de la Covid-19 ? La pierre intra-muros a moins la cote depuis quelques mois, et cette amorce de retournement du marché de la capitale semble être la conséquence directe de la crise sanitaire. En cause : les contraintes liées au coronavirus qui ont éloigné nombre d’acquéreurs potentiels, et pas seulement la clientèle étrangère ! L’attrait pour des biens avec jardin a conduit des familles parisiennes à se tourner vers la grande couronne et même les villes moyennes de province. Il faut dire que l’expérience du confinement les a échaudées et que la démocratisation du télétravail les a encouragées. Ce sont d’ailleurs les logements de grande surface qui sont les plus impactés par ce mouvement.
Des prix qui stagnent autour de 10 000€ par m²
Le baromètre LPI-SeLoger se fait l’écho du coup de mou de l’immobilier ancien à Paris : -4,2% sur trois mois pour retomber sous les 10 000€/m². Pour MeilleursAgents, les tarifs ont baissé de 0,5% en septembre pour se stabiliser à 10 500€/m². Quels que soient les chiffres avancés, la tendance est là : la frénésie des dernières années a laissé place à une stagnation voire une courbe descendante. Pas surprenant pour LPI-SeLoger, qui souligne que la dynamique inflationniste s’était déjà tassée au fil des mois depuis 2017. MeilleursAgents souligne de son côté le rééquilibrage de la tension immobilière dans la capitale (6% d’acheteurs.
Les taux bas favorisent l’accession hors Paris
Les taux bas du crédit immobilier encouragent aussi les locataires parisiens à accéder à la propriété, et les tarifs de la capitale les contraignent à réaliser ce projet de l’autre côté du périphérique. Un couple affichant des revenus de 6 000€ par mois possède une capacité d’endettement de 2 000€, ce qui couvre une mensualité d’un crédit immobilier de 400 000€ sur 20 ans avec un TAEG de 1,25%. En considérant que leur apport personnel couvre les frais de notaire et d’éventuels travaux de rafraichissement, ce budget leur permettra de cibler un bien inférieur à 50 m² à Paris, alors qu’il pourrait s’offrir une maison cossue de 130 m² avec un extérieur à Brie-Comte-Robert par exemple. Pour déterminer son enveloppe budgétaire, une calculette gratuite de capacité d’emprunt est mise à disposition. Elle permet de découvrir combien il est possible d’emprunter en fonction des revenus, du crédit souhaité (montant et durée), du taux moyen actuellement pratiqué ainsi que des charges avant et après financement. Pour les ménages à faibles revenus, il est possible de vérifier gratuitement son éligibilité au prêt à taux zéro, prêt aidé mis en place par le gouvernement permettant de financer une partie de l’acquisition à taux zéro et réduire ainsi le coût total de son crédit.
Posté le 09 Octobre 2020 © Guide du crédit
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