Marché immobilier : entre satisfactions et inquiétudes
La Fnaim a centralisé l’ensemble des données du marché immobilier à l’issue du premier semestre 2021 pour disposer d’une meilleure visibilité un peu plus d’un an après le début de la crise sanitaire. Entre hausse des prix et baisse des taux du crédit immobilier, le syndicat de la profession veut faire du logement un enjeu phare de la prochaine élection présidentielle.
Positionner le logement dans le débat présidentiel
Le logement est le premier poste de dépense des ménages. C’est pour peser sur le débat que la Fnaim produit régulièrement des rapports. Le syndicat des professionnels de l’immobilier souhaite attirer l’attention du gouvernement sur les particuliers bailleurs.
Les taux au plus bas, les transactions au plus haut
Mais en marge de son message politique, la Fnaim a publié des données qui renseignent sur la situation du marché immobilier à l’issue du premier semestre 2021. Qu’apprend-on ? Plusieurs choses :
- la confiance des ménages est en hausse depuis le début de l’année et se rapproche de son niveau d’avant premier confinement ;
- une majorité d’acquéreurs et de vendeurs pense que la conjoncture est favorable (58%) ;
- la crise sanitaire a pu retarder des projets immobiliers mais ne les a pas annulés ;
- le volume de transactions depuis le début de l’année est supérieur à celui du début d’année 2019, qui avait pourtant atteint un record (1,067 million de ventes) ;
- les prix ont progressé de plus de 5% au deuxième trimestre 2021, malgré un tassement de la courbe dans les grandes villes les plus chères ;
- les loyers augmentent moins vite que les prix depuis trois ans dans les grandes villes ;
- les taux du crédit immobilier ont atteint un niveau plancher historique : 1,11% en moyenne en avril dernier (selon la Banque de France).
La crainte d’une pénurie de logements
La Fnaim revient également sur les tendances de fond du marché immobilier. Elle confirme la baisse des transactions à Paris et en région parisienne, la progression des ventes à l’ouest et au sud de la France et la balance positive des petites villes au détriment des plus grandes. La part des maisons dans les ventes de logements a progressé (58% fin 2020), de même que celle des résidences secondaires. La plus grande crainte de la Fnaim, c’est la pénurie de logements qui se dessine, avec une baisse de l’offre de 26% sur le dernier semestre. Une pénurie qui n’est pas seulement l’œuvre de la construction neuve, mais aussi de la raréfaction des biens anciens mis en vente.
Posté le 09 Juillet 2021 © Guide du crédit
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