Immobilier francilien : prix et transactions en hausse en octobre 2016
Dopées par des taux de prêt immobilier historiquement bas, les transactions dans l'ancien en région parisienne continuent de fortement progresser. Entre août et octobre 2016, la Chambre des Notaires de Paris - Île-de-France enregistre 43 600 ventes, soit une hausse de 9% par rapport à à 2015 à la période correspondante. Mécaniquement, les prix suivent la même tendance.
Des ventes en hausse partout
« Signe que le marché s'est montré particulièrement dynamique, le nombre de ventes est supérieur de 20% à celui des mois d'août à octobre de ces 10 dernières années et de 7% par rapport à la période de forte activité de 1999-2007 », soulignent les notaires.
Par type de bien, les maisons voient leurs ventes progresser de 10% et les appartements, de 8%. Géographiquement, le mouvement est général :
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Paris : 9 170 ventes, soit une hausse de 4% ;
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Petite couronne : 15 610 (+10%) ;
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Grande couronne : 18 820 (+10%).
Des prix immobiliers qui suivent la même tendance
Par ricochet, les prix en Île-de-France continuent en hausse : +2.4% en rythme annuel.
Le mouvement est plus rapide pour les maisons anciennes :
Type de bien | Prix | Variations |
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Appartements
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5 440 € le m²
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+2.8% sur un an
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Maisons
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297 200 €
|
+1.4% sur un an
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À noter que le prix des appartements anciens dans la capitale s'élève à 8 320 € (+3.7%).
Quid des prochains mois ? « La tendance haussière se prolongera [...], avec des variations de prix qui deviendront plus fortes qu'actuellement ». Concrètement, les logements devraient gagner entre 2% et 5.4% de leur valeur en février 2017, en fonction des départements. À Paris, on se rapprocherait même des niveaux historiques avec 8 440 € le m², ce qui représenterait une hausse des prix de 5.4%.
Paris : les biens les plus chers se situent désormais dans le centre de la capitale
Les notaires proposent un focus sur le marché immobilier dans la capitale. Pourquoi ? « Le marché immobilier résidentiel s'est profondément restructuré dans Paris depuis 25 ans. La différenciation des prix entre les secteurs géographiques, alors très marquée au début des années 90 s'est progressivement estompée ».
Les quartiers les moins cotés du coeur de Paris ou de l'est (10e, 19e et 20e) ont vu leurs prix s'accélérer, plus vite que les arrondissements historiquement plus chers. Parallèlement, les 10% de logements les plus chers vendus dans la capitale sont aujourd'hui moins « survalorisés » qu'auparavant. « En 1991, ces derniers étaient pratiquement 2 fois plus chers que l'ensemble des biens. L'écart n'a cessé de se réduire et en 2016, ces biens ne sont plus que 1,5 fois plus chers que l'ensemble des biens parisiens ».
Posté le 18 Janvier 2017 © Guide du crédit
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