Assurance de prêt : dépression, burn-out et garanties de l'assurance
En cas de dépression, de fatigue chronique ou de burn-out empêchant de travailler, l’assurance de prêt immobilier ne prend pas nécessairement le relais. Découvrez pourquoi et comment éviter cette situation complexe à gérer au niveau humain et financier.
Qu’est-ce qu’une dépression aux yeux de l’assureur ?
Une dépression, pour celui qui la subit, c’est un mal qui peut arriver en réaction à une situation de stress (séparation, deuil, licenciement, etc.). Cela peut nécessiter le suivi d’un psychologue, d’un psychothérapeute ou d’un psychiatre. Aux yeux de l’assureur, dépression et burn-out sont considérés comme des maladies « non objectivables ». Contrairement à une fracture ou un rhume, il est impossible pour un professionnel de santé de la constater physiologiquement. Cela implique qu’il peut y avoir une exclusion de garantie sur ces assurances emprunteur.
Faut-il parler de sa dépression lors de la souscription d’un contrat ?
Vous avez une obligation contractuelle de dire la vérité lorsque vous renseignez le questionnaire de santé. Si la situation tournait à votre désavantage et que l’assurance emprunteur devait prendre le relais, alors votre passé médical sera connu et si vous avez été suivi pour dépression sans l’avoir mentionné pendant votre souscription, alors vous ne serez plus assuré.
Comment étendre les garanties à la dépression ?
Certains assureurs proposent une extension de garantie pour les maladies non objectivables (MNO), qui comprend les pathologies comme la fatigue chronique, le burn-out ou la dépression. Il est possible de racheter une exclusion de garantie concernant la dépression, ce qui entraîne une surprime. N’hésitez pas à faire jouer la concurrence. Au bout de 5 ans sans épisode dépressif, vous pourrez même renégocier votre contrat.
Posté le 13 Novembre 2018 © Guide du crédit
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