Rentabilité Dispositif Robien
Dans les programmes immobiliers souvent surpayés par les investisseurs, la qualité et les locataires ne sont pas au rendez-vous. Cela pèse sur la rentabilité du placement Edifiant. Intitulé « L'investissement locatif, à qui profite le dispositif Robien? », le dernier rapport de l'ANIL (Association nationale pour l'information sur le logement) met en exergue les effets pervers du développement d'une offre de logements neufs spécifiquement destinée aux investisseurs personnes physiques. Rentabilité. Soulignant évidemment les avantages fiscaux attachés à ce type d'opération, les arguments de vente portent sur : « La rentabilité, le fait de générer un complément de revenu pour la retraite, la possibilité de se constituer un patrimoine sans effort, le loyer étant censé couvrir les remboursements d'emprunts ». L'ANIL poursuit : « Comme il est bon de pouvoir afficher une rentabilité élevée, le loyer prévu se situe fréquemment un peu au-dessus des loyers locaux de mise en location ». Prix. Comme les réseaux de commercialisation s'intéressent aussi à des opérations lancées par des promoteurs locaux, leur marge s'ajoute au prix fixé initialement par le promoteur. Résultat : « le prix de vente est donc majoré d'autant et le loyer prévisionnel doit donc être fixé assez haut pour assurer, au moins sur le papier, une rentabilité correcte » relève-t-on dans le rapport de l'ANIL. Qualité. Conçues de manière à minimiser le prix de revient et les charges, ces opérations se révèlent souvent de qualité moyenne. Ainsi les immeubles sont plutôt de faible hauteur, afin d'économiser le coût de l'ascenseur. Pléthore. L'activité de promotion continue, certes, d'être florissante dans les grandes agglomérations, notamment celles connaissant une forte expansion démographique.« Le meilleur exemple est celui de Toulouse, véritable Eldorado de l'investissement locatif, où la demande de logements, soutenue par un remarquable dynamisme économique, suscite un flux important d'offre nouvelle qui déborde très largement les limites de l'agglomération » poursuit l'ANIL. Mais la nouveauté tient au fait que l'offre de logements neufs en promotion s'est étendue à des villes moins importantes, hors de la zone d'attraction des grandes métropoles. Pire, des programmes destinés aux investisseurs ont surgi dans de nombreux départements peu urbanisés comme la Corrèze, les Landes, l'Indre, le Gers, la Dordogne ou l'Aveyron, pour n'en citer que quelques uns, où la ville principale ne dépasse guère 50 000 habitants! Et bien souvent la demande excède l'offre locative.Posté le 05 Décembre 2005 © Guide du crédit
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