Où en est le marché de l'immobilier en cette rentrée 2006 ?
En cette rentrée 2006, on entend beaucoup dire que la tendance est à la stabilisation des prix. Les grands hebdomadaires et mensuels de presse nationaux n’ont pas hésité à titrer leurs dossiers immobiliers de la rentrée sur cette « bonne » nouvelle (Le Nouvel Observateur, Capital et l’Express en particulier). En fait de stabilisation du marché, force est de constater qu’il ne s’agit pour l’instant que d’un ralentissement de la hausse. Hausse pourtant toujours bien présente.
Si la hausse des prix était historique et dépassait les 12% entre 2004 et 2005, les spécialistes prédisent tout de même encore au moins 8% à la fin 2006. L’accalmie reste donc toute relative et l’immobilier n’a pas fini de grimper. Cette évolution du marché renouvelle pour beaucoup de candidats à l’achat une anxiété bien légitime, anxiété à laquelle les candidats à l’élection de 2007 tardent d’ailleurs à apporter des solutions.
Concernant les prix, la hausse en cours depuis les années 1990 s'est accélérée à compter de l’an 2000, avec pour certaines années des hausses supérieures à 10% dans l’ancien, selon les constatations effectuées par la Fnaim (Fédération nationale de l'immobilier). Ces dix dernières années, les prix ont donc plus que doublé. Ces derniers mois, les prix grimpent un peu moins vite. La Fnaim table sur une hausse de « seulement » 7 à 8 % sur l’ensemble de l’année 2006 (contre 15.5 % en 2004, année la plus emblématique de la hausse des prix en France).
Cependant, des marges de progression sont possibles, en particulier dans certains quartiers urbains jusqu’à présent moins touchés par la fièvre acheteuse. Même les quartiers les moins recherchés et les moins cotés augmentent fortement désormais. Les acquéreurs qui ne peuvent plus investir dans les quartiers les plus cotés reportent leur soif de propriété sur des biens toujours plus éloignés des centres villes et aux superficies toujours plus petites. Pour tout le monde et partout, l’idée d’acheter fait son chemin. En effet, s’il est de plus en plus difficile d’acheter un bien, les acquéreurs potentiels n’ont pas renoncé à devenir propriétaires, loin de là. Et l’allongement de la durée des prêts immobiliers leur a permis de maintenir leur pouvoir d’achat.
Posté le 19 Septembre 2006 © Guide du crédit
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