Prix des maisons à la campagne : Hausse de 14% l'an dernier

Depuis 1996, ces maisons utilisées comme résidences principales ou secondaires ont vu leur prix multipliés par 2,3. Britanniques et Irlandais sont particulièrement actifs sur le marché hexagonal. Loin de se limiter aux villes, la fièvre immobilière se propage à la campagne, où le prix des maisons a enregistré une hausse de 14% l'an dernier, selon la FNSAFER (fédération nationale des sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural). En 2004, le prix moyen de ces maisons utilisées comme résidences principales ou secondaires, et situées sur un terrain de 8.000 mètres carrés ou plus, s'établissait à 164.000 euros. Depuis 1996, ces biens situés «au vert» ont vu leur prix multipliés par 2,3. Dans l'intervalle, les prix des biens urbains ont quasiment doublé. « A prix égal avec un appartement ou un pavillon, des acheteurs désirent bénéficier d'un cadre et de conditions jugés plus agréables, quitte à augmenter les temps de transport entre résidence et lieu de travail », observe André Thévenot, président de la FNSAFER. Disposant d'un budget plus confortable que les primo-accédants, les acquéreurs âgés entre quarante et cinquante ans, ont tendance à se rapprocher des villes où les biens sont plus chers. La demande pour les maisons à la campagne émane bien sûr de la clientèle française, mais également étrangère qui réalise 14% des acquisitions. Comme les années précédentes les Britanniques et les Irlandais se sont montrés particulièrement actifs sur le marché hexagonal. Leurs régions de prédilection restent les zones rurales de Bretagne, de Basse-Normandie. A quoi s'ajoute un effet «low cost» : grâce à la desserte des aéroports de Bergerac et de Limoges, la Dordogne, le Limousin et le Lot-et-Garonne sont recherchés par nos voisins d'Outre Manche.

Posté le 26 Mai 2005 © Guide du crédit