Les taux immobilier en recul favorisent la production de crédit
Les taux d'intérêt fixes ont enregistré de nouvelles baisses en septembre et ont atteint un niveau inégalé depuis 65 ans. On enregistrait ainsi, au début du mois d'octobre, des taux de 3.35% sur 15 ans et 3.55% sur 20 ans.
La production des crédits à l'habitat a continué d'augmenter au troisième trimestre 2010. Parmi les crédits octroyés, la part des primo-accédants est en hausse. Les renégociations de crédits occupent cependant une large place.
En matière de pouvoir d'achat immobilier, le coût du crédit affiche une baisse de 13% en glissement annuel. Par exemple, on fait un gain de 10 000 € pour un prêt de 150 000 € sur 20 ans. Néanmoins, le niveau des transactions, malgré son accroissement, est encore en-dessous de son niveau d'activité moyen des dernières années.
Réforme apportée par le PTZ+ dès janvier 2011
A partir du 1er janvier 2011, le Prêt à Taux Zéro Plus entrera en vigueur et remplacera le Prêt à Taux Zéro dans sa formule précédente ainsi que le Pass Foncier et le crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunt immobilier.
Cette aide a été remaniée afin d'apporter une réponse plus ciblée aux demandes de logements selon les zones. Elle encouragera le neuf dans les villes tendues et avantagera les logements anciens dans les zones rurales pour y entretenir et réanimer les centres-bourgs. Avec des montants majorés, le nouveau prêt a pour but d'augmenter la solvabilité des ménages.
Néanmoins, des simulations effectuées démontrent que le prêt n'est pas aussi favorable à certains ménages que l'actuel dispositif, selon les zones et le type de logement (neuf ou ancien).
Evolution du marché
Les avis des acteurs ou observateurs divergent sur la tendance que va suivre le marché immobilier. Certains pensent que le marché est réellement relancé et va continuer à progresser. Les moins optimistes pensent que le marché va être affecté par la hausse des prix et le manque d'offre.
En ce qui nous concerne, nous avons établi des prévisions se traduisant par 3 possibilités. Dans la première, si les taux se maintiennent au même niveau et que les prix augmentent de 5%, 8 acheteurs sur 100 ne seraient plus solvables.
Dans une deuxième hypothèse, si les taux augmentent de 100 points de base et les prix de 5%, 27% des acheteurs ne seraient plus solvables.
Dans un troisième cas de figure, avec une hausse des taux d'intérêt de 150 points de base et des prix de 5%, 36 acheteurs sur 100 seraient désolvabilisés. Dans tous les cas, seule la faiblesse des taux maintient la bonne solvabilité des acheteurs. Une remontée des taux entraînerait une altération rapide de leur capacité d'achat.
Posté le 15 Octobre 2010 © Guide du crédit
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