Taux immobilier : des baisses encore observées à la mi-décembre
Confirmation : après les taux nationaux, les taux régionaux... Les banques régionales ont abaissé leurs grilles de taux d'intérêt depuis la mi-novembre. Ces baisses se sont notamment répercutées sur nos taux moyens, preuve que les profils premium ne sont pas les seuls à bénéficier de conditions d'emprunt avantageuses.
Des augmentations chez les taux mini, mais pas chez les taux moyens
Ces variations ne sont évidemment pas sans conséquence sur nos baromètres régionaux. Chez les meilleurs taux immobiliers (les taux mini), accordés aux profils d'emprunteurs premium (en fonction de leurs revenus et de leur apport personnel), des augmentations sont observées sur les durées d'emprunt 7, 10 et 15 ans (de 5, 9 ou 10 centimes), et ce, dans toutes les régions.
Les autres durées (20 ans, 25 ans et 30 ans) ? Elles stagnent partout dans l'Hexagone.
À noter que les taux mini ont progressé cette année par rapport à l'an dernier, mais ils restent largement en dessous de ceux de début 2016 :
-
1.30% depuis début novembre 2016 ;
-
entre 1.08% et 1.10% en septembre 2016 ;
-
entre 1.91% et 2% en janvier 2016.
Du côté des taux moyens, aucune hausse n'est enregistrée. Dix-huit taux régionaux reculent tandis que 24 ne bougent pas. Sur les durées de crédit 15 ans et 20 ans (les durées favorites des Français), les taux régionaux s'établissent à :
-
1.50% sur 15 ans (à l'exception de la région Est qui s'établit à 1.55%)
-
1.75% sur 20 ans, quelle que soit la région.
Comment vont évoluer les taux immobiliers ?
L'heure est aux premiers bilans de l'année 2017. Et contrairement à ce qui était prévu, cette année n'aura pas été celle de la remontée drastique des taux bancaires. Une hausse rapide des taux immobiliers est-elle donc prévue pour l'année prochaine ? Pas sûr. L'augmentation devrait être relative, autour de 20 centimes au 1er semestre.
Non, le point problématique pour le marché immobilier, l'année prochaine, serait plutôt à voir du côté du déséquilibre entre la demande de biens immobiliers et une offre insuffisante, en particulier dans les grandes métropoles. Un déséquilibre qui favorise la hausse des prix immobiliers et exclut des ménages primo-accédants, pourtant finançables.
Posté le 15 Décembre 2017 © Guide du crédit
🎉 Profitez de notre expertise au meilleur taux !