Taux immobilier : une hausse mesurée en région
Les mois se ressemblent sur le front des taux de prêt immobilier. Sans surprise, nos baromètres régionaux font état d'une hausse par rapport à la mi-février, mais le mouvement reste mesuré.
Une hausse homogène
Globalement, malgré des pics d'augmentation de 20 centimes sur certains barèmes, la progression des taux fixes reste modérée avec 5 centimes en moyenne, tant au niveau national que régional. À noter que des baisses sont encore appliquées par certains établissements. Il s'agit principalement de banques régionales qui étaient mal placées dans la course aux emprunteurs.
Taux fixes : les détails par région
Géographiquement, les 3 régions qui enregistrent le plus de changements (hausses ou baisses) sont l'Ouest (17), le Sud-Ouest (15) et le Rhône-Alpes-Auvergne (15). Ces mêmes régions occupent également le top 3 des baisses, tandis que les principales régions haussières sont l'Île-de-France (11), la Méditerranée (9) et l'Est (9).
Taux moyens : les champions sont...
Sur les barèmes transmis par nos partenaires bancaires, 34 taux ont grimpé entre 5 et 20 centimes et 8 taux se sont stabilisés par rapport à la mi-février.
Sur les durées 15 ans et 20 ans (les durées de référence en matière de prêt immobilier aux particuliers), les régions avec les taux bancaires les plus avantageux sont l'Île-de-France et le Rhône-Alpes-Auvergne. Dans ces 2 régions, les taux moyens s'établissent à 1.55% sur 15 ans et 1.80% sur 20 ans.
Les taux mini moins homogènes que les taux moyens
Taux mini ? Il s'agit des taux d'intérêt accordés aux emprunteurs présentant un excellent dossier. Sur 15 ans, le Sud-Ouest tire son épingle du jeu avec 1.05%, devant l'Ouest (1.09%). Sur 20 ans, la Méditerranée arrive en tête (1.20%).
Quid des prochaines semaines ?
Pour mémoire, les dossiers de rachat de crédit immobilier représentaient une large part des demandes de prêt immobilier. Aujourd'hui, avec la remontée des taux immobiliers, cette part tend à diminuer. Bien que les demandes d'acquisition soient toujours aussi fortes, elles ne suffisent pas toutefois à couvrir la décrue actuelle affectant les rachats.
Nous constatons de fait que nos partenaires bancaires traitent de moins en moins de dossiers de rachats de crédit immobilier... ce qui, paradoxalement, pourrrait être une bonne nouvelle pour les emprunteurs. En effet, l'augmentation des taux de crédit pourrait ralentir davantage dans les prochaines semaines.
Deux raisons à cela. La première, parce que le printemps marque traditionnellement une période d'accalmie pour les taux immobiliers. La seconde, parce que les banques se fixent des objectifs commerciaux très élevés. Elles ne vont donc pas se risquer à relever drastiquement leurs barèmes de taux.
Posté le 20 Mars 2017 © Guide du crédit
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