Prix immobiliers : la hausse des prix ralentit au troisième trimestre 2011
Les ménages qui souhaitent acheter dans la capitale retrouvent un peu le sourire. Les Notaires franciliens notent dans leur dernier bulletin d'information un ralentissement de la hausse des prix immobiliers dans la capitale, « après les très fortes poussées de ces derniers mois ». Un constat qu'il convient toutefois de relativiser, tant le « mouvement reste très incertain ».
En attendant, cette tendance au ralentissement ne concerne pas que les prix immobiliers. Elle vire même carrément à la baisse pour les volumes de transactions en région parisienne. Les ventes y ont en effet reculé de 4 % à 49 500 unités au troisième trimestre 2011 par rapport à l'an dernier à la même période. Principale victime : l'immobilier neuf, en baisse de 15 %, un rythme largement supérieur à la baisse enregistrée dans l'ancien (-2 %).
Côté prix, « le ralentissement observé du nombre de ventes est à la fois progressif et modéré », insuffisant toutefois pour inverser la tendance haussière.
Dans le détail, les prix dans la capitale ont augmenté de 2.7 % au troisième trimestre pour s'établir à 8 360 le m². « La hausse trimestrielle des prix des ventes a été divisée par deux par rapport à celle que l'on observait tant au 2ème trimestre 2011 qu'au 3ème trimestre 2010 ».
En ce qui concerne les autres zones géographiques, la petite couronne voit le prix de ses appartements anciens augmenter de 3.9% en rythme trimestriel et de 12.5 % en un an, à 4 490 .
Même constat haussier en deuxième couronne, mais de manière moins rythmée. Les prix y progressent de 2.8 % en trois mois et de 7.3 % en un an. Quant aux maisons en Île-de-France, elles affichent elles aussi des prix en hausse : +3.8 % en trois mois et de +7.5 % en un an.
Pour les prochains mois, le marché immobilier devrait voir des « forces contraires s'opposer. D'un côté, la forte dégradation du contexte économique mais aussi celle de l'environnement financier peuvent contraindre les acquéreurs et limiter les ventes, expliquent les Notaires. Mais, d'un autre côté, les réformes financières et fiscales annoncées pour 2012 peuvent également stimuler le marché et motiver les acquéreurs et les vendeurs. Enfin, un contexte globalement anxiogène et l'absence de placements alternatifs sécurisés peuvent également conforter la valeur-refuge du logement et stimuler la demande ».
Conclusion : ces mêmes « facteurs de résistance » pourraient « pour quelques temps » atténuer le ralentissement des ventes. Sauf qu'« au-delà, les perspectives sont beaucoup plus incertaines ».
Posté le 28 Novembre 2011 © Guide du crédit
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