Primo-accédant : 4 raisons d'acheter sa résidence principale en 2021
Et si c’était le moment d’acheter ? Cette question, nombre de locataires se la posent chaque année, et on aurait tort de croire que la crise sanitaire interdise d’y songer en 2021. En effet, si la conjoncture économique peut inciter à la prudence, plusieurs paramètres concourent à se lancer dans la primo-accession !
1. Des taux durablement bas
Les taux du crédit immobilier ont pris leurs quartiers au niveau du plancher, et ils semblent même plus tentés par le sous-sol que les étages supérieurs. Si le taux moyen du dernier Observatoire Crédit Logement/CSA indique 1,17%, nombreux sont les financements signés sous les 1% ! Sur 20 ans, la moyenne se situe à 1,07%, mais les meilleurs profils signent à 0,80% sur cette durée. Avec des taux directeurs sans intérêts et une concurrence acharnée entre banques, les conditions devraient demeurer avantageuses pour les futurs acquéreurs dans les prochains mois.
2. Des conditions d’emprunt assouplies
Les primo-accédants ont appris à connaître le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) en 2020. C’est cette autorité prudentielle, réunissant le ministère de l’Économie et la Banque de France, qui avait éloigné les nouveaux acquéreurs du financement immobilier par ses recommandations annoncées fin 2019. Recommandations qui incitent les banques à éviter les financements au-delà d’une maturité de 25 ans et d’un taux d’endettement de 33%. Douze mois et une crise plus tard, le HCSF, comme nous vous l'avions annoncé, a mis de l’eau dans son vin en relevant le taux d’endettement à 35% et en accordant deux ans de plus en cas de crédit immobilier souscrit avec différé, lié à des travaux. Un pas vers les primo-accédants !
3. Négocier le prix redevient possible
En janvier, les prix de l’immobilier ont encore progressé de 0,1% en France d’après l’indice Les Echos – Meilleurs Agents, mais ce rythme est nettement plus faible que lors des cinq dernières années, qui ont vu les prix s’enflammer à Paris (+31,4%) et dans les 50 plus grandes villes de France (+20,7%). Surtout, la tension immobilière a chuté avec l’érosion de la demande (5% en janvier d’après Meilleurs Agents). Conséquence : la concurrence sur un même bien sera moins rude, ce qui place les acquéreurs en position de force pour négocier ! Pour les primo-accédants, c’est l’occasion peut-être de profiter de leur enveloppe budgétaire pour réaliser des travaux de rafraichissement par exemple.
4. Le marché de la location de plus en plus tendu
Avec moins d’acquéreurs du fait de la crise sanitaire, mais plus de foyers à loger en raison de la baisse du nombre de personnes par ménage (2,2 aujourd’hui contre 3,1 dans les années 1960 d’après l’Insee), le marché locatif grossit. Tandis que l’offre de logements est réduite par le coup de frein sur la construction de logements neufs ces deux dernières années ! Cela, ajouté au risque d’impayé de loyer en hausse du fait de la crise économique, les bailleurs renforcent leur vigilance… Faire le choix de la primo-accession, c’est s’extraire de cet environnement pour devenir propriétaire de sa résidence principale.
Posté le 16 Février 2021 © Guide du crédit
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