MeilleursAgents : la hausse des prix s'essouffle dans les grandes villes
Petit coup de mou pour la hausse des prix immobiliers en septembre... Le site d'estimations immobilières MeilleursAgents.com relève une « pause », aussi bien en Île-de-France que dans les grandes villes de province.
Des chiffres qui font écho à ceux publiés récemment par le réseau d'agences Guy Hoquet.
Les prix immobiliers en hausse depuis
Géographiquement, le ralentissement est général, même Paris est concerné. Commençons justement par l'Île-de-France. La capitale voit ses prix « augmenter » de 0.1% (+0.3% pour les petites surfaces et +0.2% pour les grands appartements). « Rien qui ne soit dû à la saisonnalité, tempère Sébastien de Lafond, Président et co-fondateur de MeilleursAgents.com. Les familles achetant généralement avant la rentrée scolaire, le marché des grands appartements (3 pièces et plus) est donc traditionnellement plus faible en septembre ».
En revanche, le reste de l'année, il n'y a aucune ambiguïté. Les prix dans la capitale augmentent de 7.7% sur 1 an et de 5.9% depuis le 1er janvier 2017. En petite et grande couronne, « la pause est [elle] plus sensible ». Les biens immobiliers y ont perdu 0.2% et 0.3% de leur valeur le mois dernier.
Et les autres agglomérations ? Elles s'inscrivent sur cette même tendance quasi stable en septembre. Mais si l'on prend en compte une autre période (sur 1 an et depuis le début de l'année), les variations restent globalement en hausse.
Comme observé précédemment dans d'autres études, les prix immobiliers à Bordeaux (+0.7% sur 1 mois, +13% depuis le 1er janvier et +15.6% sur 1 an). Concernant les autres villes,
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Lille (+0.1%, -0.2% et -0.3%)
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Lyon (-0.2% , +4.2% , +6.8% ) ;
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Marseille (-0.7%, +2.1% et +3.3%) ;
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Montpellier (+0.1%, -1.9% et -0.8%) ;
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Nantes (+0.2%, +3.5% et +4.5%) ;
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Nice (0.0%, +3.1% et +3.5%) ;
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Strasbourg (-0.8%, +3.8% et +5.4%) ;
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Toulouse (-0.1%, +2.1% et +2.6%).
Pourquoi ce ralentissement ?
Pour MeilleursAgents, l'explication est à voir du côté de l'évolution des taux d'intérêt. Après la frénésie des acheteurs qui ont accéléré leur projets d'acquisition par peur d'une remontée rapide des taux immobiliers, « la faiblesse des taux est aujourd'hui considérée, à tort ou à raison, comme durable ».
En d'autres mots, les acquéreurs se bousculent moins, se montrent plus attentistes, d'où « un refroidissement léger et probablement temporaire du marché ». Un attentisme alimenté par les annonces gouvernementales autour de l'immobilier et de la fiscalité.
Avec le quasi-statu quo de septembre, le marché demeure, malgré tout, attractif pour les acheteurs, notamment pour les primo-accédants.
N'oubliez pas l'assurance de prêt immobilier
Ce n'est une nouvelle pour personne, les acheteurs sont très attentifs à l'évolution des prix et des taux immobiliers. Mais ils ne doivent pas constituer leurs seuls points d'ancrage.
L'assurance de prêt immobilier constitue par exemple le deuxième coût le plus important dans le cadre d'un prêt immobilier, après le paiement des intérêts. Il est donc dommage de négliger cet élément, d'autant qu'il est possible d'économiser sur les tarifs d'assurance.
Plusieurs lois facilitent en effet la comparaison des assurances de prêt immobilier et la résiliation des contrats :
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la loi Lagarde (2010), qui institue la délégation d'assurance, c'est-à-dire la possibilité d'opter pour une assurance emprunteur autre que celle proposée par la banque ;
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la loi Hamon (2014), qui permet de résiliser son assurance crédit jusqu'à 1 an après la signature du prêt immobilier ;
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l'amendement Bourquin (2017), qui autorise les emprunteurs les emprunteurs à résilier leur assurance à la date anniversaire de leurs contrats.
Posté le 04 Octobre 2017 © Guide du crédit
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