Loyers : en augmentation, dans toute la France
Les loyers augmentent toujours ! La plus forte augmentation est constatée à Rennes (+5,9%), qui demeure néanmoins la ville de l’étude dans laquelle les loyers sont les moins chers, puisqu’un studio meublé est accessible à 425€ par mois et un deux-pièces vide, à 580€ par mois. L’augmentation importante du loyer peut être attribuée à l’arrivée, depuis 2017, de la LGV, qui a renforcé l’attractivité de cette capitale de la Bretagne.
C’est ensuite à Nantes que l’augmentation se fait la plus sensible avec +4,4%, portant à 533€ par mois le loyer d’un studio meublé et à 586€ le deux-pièces vide. La troisième ville sur le podium des plus fortes augmentations de loyers est Strasbourg, avec +3,2%. On y loue un deux-pièces vide à 642€ en moyenne, et un studio meublé à 527€ en moyenne.
Les villes où les loyers sont les plus chers
Sans surprise, Paris détient la palme des loyers les plus onéreux. Pour y louer un deux-pièces vide, il faut compter en moyenne 1 284€ et 934€ par mois pour un studio meublé. Si MeilleursAgents constaté une augmentation de 1%, l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap) quant à elle, fait état d’une hausse de 1,8% des loyers dans la capitale contre 1,7% un an plus tôt, n’excluant pas que le plafonnement des loyers mis en place en juillet 2019 ait pu contribuer à ralentir leur progression.
Dans plusieurs autres villes, la question de l’encadrement des loyers se pose également. C’est le cas de Bordeaux qui devrait l’expérimenter, mais aussi à Lyon ou à Villeurbanne, où l’encadrement s’appliquera en 2021, et à Lille, qui teste le dispositif depuis le 1er mars.
Et du côté de l’achat immobilier ?
Si l’augmentation des loyers semble de mise, les conditions sont-elles plus favorables pour acheter un bien ? Tout d’abord, l’augmentation des prix de l’immobilier tend à se poursuivre dans les grandes villes, avec un tarif moyen au m² en augmentation de 5,2% sur un an selon le dernier baromètre LPI-SeLoger. La raison principale : l’offre de biens demeure inférieure à la demande, d’où la tension.
D’autre part, les taux du crédit immobilier sont eux, favorables à l’emprunt. Ils stagnent voire diminuent légèrement, sur une base de taux immobiliers déjà très bas, comme nous l’expliquions récemment. En effet, le meilleur taux sur 20 ans affiche 0,90% (pour les meilleurs profils), et le taux du marché sur la même durée, accessible au plus grand nombre, n’est que de 1,30%. Le taux moyen sur 15 ans a même reculé de 10 centimes pour s’établir à 1,10%.
Mais pour se tourner vers l’achat, quelques conseils sont de mise : bien préparer son projet immobilier, suffisamment en amont, en calculant sa capacité d’emprunt afin de viser les biens dans son budget. Car l’accès au crédit immobilier, lui, se durcit. Pour mettre toutes les chances de son côté, la pérennité des revenus est un élément clé, de même que l’apport personnel, qui envoie un signal positif à la banque. Compter au moins 10% pour couvrir les frais de notaire et de garantie.
Posté le 28 Aout 2020 © Guide du crédit
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