Immobilier : les transactions ne souffrent pas des prochaines élections
Un attentisme, quel attentisme ? Les prochaines échéances électorales ne semblent pas émousser les intentions des acheteurs immobiliers, si l'on en croit les derniers chiffres publiés par le réseau d'agences immobilières Guy Hoquet.
Forte hausse au 1er trimestre 2017
Les résultats sont sans équivoque. Les transactions enregistrées par les 450 agences que compte le réseau enregistrent un boum de 15.4% au 1er trimestre. L'an dernier, les ventes affichaient déjà une belle hausse de 11.5% à la période correspondante.
« Cette augmentation de l'activité en nombre de ventes est particulièrement notable à Paris (+17%), mais également en province (+15.5%) [...] », ajoute Guy Hoquet. La raison de cette croissance ? Sans surprise, il s'agit du niveau extrêmement bas des taux immobiliers qui ont joué un rôle de catalyseur auprès des ménages.
En termes de délai de transaction, celui-ci tend à diminuer. Au 1er trimestre 2017, les ventes se concluaient en moyenne en 89 jours, contre 95 l'an dernier à la même période.
Bon à savoir
Les taux immobiliers constituent un élément important à prendre en compte, mais ce n'est pas le seul élément sur lequel vous devez vous focaliser. L'assurance de prêt doit également retenir votre attention. N'hésitez pas à utiliser un comparateur d'assurances de prêt pour bénéficier de tarifs et de garanties personnalisés.
Faible influence des élections présidentielles
Certes, les conditions de taux de prêt sont intéressantes. Un grain de sable aurait pourtant pu enrayer la belle mécanique : les prochaines échéances présidentielles. Traditionnellement, les Français temporisent leurs projets immobiliers à l'approche des élections... mais pas cette année. Pour le directeur général du réseau Fabrice Abraham, c'est « le signe que les [emprunteurs] n'attendent que du mieux en termes de fiscalité immobilière à l'avenir ».
Les prix augmentent aussi
Ils grimpent au 1er trimestre 2017 de 2.1%, à 2 700 € le m². Mais il s'agit évidemment d'une moyenne. Comprendre : les prix n'évoluent pas, partout, de la même manière. Prenons Paris. Les biens dans la capitale ont gagné 5.2% de leur valeur, à 8 277 €. En région parisienne, le mouvement est moins prononcé : +1.7%. Malgré cette progression relative, le prix au m² y demeure supérieur à celui en province (1 922 €, +2.3%).
L'offre toujours inférieure à la demande
Bémol, tous les indicateurs ne sont pas tous au beau fixe. Premièrement, les taux immobiliers ont amorcé leur remontée, même si celle-ci reste relative. Deuxièmement, le déséquilibre entre l'offre et la demande ne va pas en s'arrangeant. Le nombre d'acheteurs a explosé de 20% tandis que celui des biens à vendre reculait de 15%. Les premiers signes de contraction sont visibles...
Posté le 30 Mars 2017 © Guide du crédit
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