Immobilier : Les 4 villes où il a le plus baissé en 2018

Les prix de l’immobilier montent, montent… mais pas partout ! Si les zones rurales sont les plus touchées par des baisses de tarif, certaines préfectures ou capitales régionales ont vu le montant de leurs appartements anciens connaître une sérieuse décote en 2018 d’après les Notaires de France. La preuve par quatre.

Nancy, jeune et jolie !

Elue ville préférée des étudiants en 2013 par Le Parisien Magazine, Nancy a depuis inauguré son campus Artem en 2017, qui réunit l’Ecole nationale des Mines, l’école supérieure d’arts et de design et l’ICN Business School. L’agglomération recense 50 000 étudiants qui donnent à la préfecture de Meurthe-et-Moselle un visage dynamique. Elle possède aussi la 4e plus belle place au monde d’après le Lonely Planet avec la célèbre place Stanislas ! Et pourtant, le prix d’un appartement ancien à Nancy a chuté de 7,3% en 2018 d’après les Notaires de France. Conséquence : à 1 800€/m², on peut s’offrir un bien de 83 m² avec un crédit immobilier de 150 000€ et des mensualités hors assurance de 730€ sur 19 ans (taux de 1,25% d’après notre simulation de crédit immo).

Bourges, d’un naturel festif

Son patrimoine historique, sa verdure... et son sens de la fête ! Au cœur du Berry, Bourges (65 000 habitants) n’est pas enfermée dans le passé. Certes, son palais Jacques Cœur et ses maisons à colombages esquissent une riche histoire, mais la préfecture du Cher abrite aussi l’un des plus grands festivals de France, le Printemps de Bourges, qui attire depuis plus de 40 ans des artistes de renom et 250 000 spectateurs ! C’est également une ville connectée à la nature, autour de ses 135 ha de marais. Dans ce territoire non éligible au dispositif Pinel, les prix ont chuté de 6,3% en 2018. Un appartement ancien à Bourges s’affiche à 1120 €/m² d’après les Notaires de France, et promet un rendement locatif de 7,5 % d’après MeilleursAgents !

Grenoble, une belle dynamique

En 2018, la préfecture iséroise a obtenu le titre honorifique de 4e ville la plus cool de France d’après Neon ! Une distinction qui rejoint les podiums réguliers de Grenoble parmi les villes où il fait étudier d’après le magazine L’Etudiant (1er en 2016). Au pied des Alpes, la métropole grenobloise s’appuie sur un dynamisme économique rare pour sa taille (500 000 hab.), porté par la recherche scientifique. Le prix de l’immobilier a pourtant reculé de 5% en 2018 d’après les Notaires de France, avec une moyenne de 2 100 €/m² nettement inférieure à celle qui se pratique à Lyon, la capitale régionale. On peut ainsi s’offrir un appartement ancien de 95 m² à Grenoble avec un prêt immobilier de 200 000€ et des mensualités de 960 € sur 20 ans (taux immobilier de 1,45%).

Orléans, aux portes de la région parisienne

La capitale du Centre-Val de Loire espérait accueillir le TGV il y a encore quelques années, mais le POCL (Paris - Orléans – Clermont-Ferrand - Lyon via Roanne) a été enterré en 2018… Orléans demeure donc à 1h07 de la gare d’Austerlitz par le rail, ce qui en fait malgré tout l’une de ces villes où les Parisiens repoussés par les prix de l’immobilier dans la capitale peuvent se replier. Ils peuvent même espérer y trouver un emploi dans la cosmétique ou l’industrie pharmaceutique, puisqu’il s’agit du premier pôle du secteur en France ! Avec un prix au mètre carré de 1 870€ (-4,7% en 2018), un appartement ancien à Orléans est loin d’être inaccessible : avec 220 000€ de crédit immobilier, c’est 118 m² qui vous attendent ! Soit des mensualités hors assurance de 905 € sur 21 ans (taux de 1,45%).

Posté le 21 Mai 2019 © Guide du crédit