Immobilier ancien : Century 21 fait le bilan du 1er semestre
La fin du premier semestre donne l'occasion aux professionnels de réaliser un premier bilan de l'année et le secteur de l'immobilier ne déroge pas à la règle. Voici celui du réseau d'agences Century 21 concernant l'immobilier ancien, entre flambée des transactions, « prix immobiliers contenus » et disparités géographiques.
Un volume de transactions qui explose
« Cela fait désormais 3 ans que l'activité du marché immobilier fait preuve d'un formidable dynamisme », et la dernière enquête de Century 21 s'inscrit dans cette tendance. Le 1er semestre 2017 affiche une belle progression de 11% par rapport à l'an dernier à la période correspondante.
Étrangement, ce dynamisme ne semble que peu affecter les prix immobiliers. Selon le réseau d'agences, ces derniers n'ont augmenté que de 1.5%, à 2 532 € le m². En deçà donc du pic atteint au 1er semestre 2011 (près de 2 700 €). Mais ce résultat ne doit pas masquer des disparités géographiques criantes : par exemple, les prix à Paris atteignent 8 942 € le m², au premier semestre 2017.
Au niveau national, Century 21 constate que les délais de vente ne bougent quasiment pas par rapport à l'an dernier (1 jour en moins) et s'établissent à 94 jours. Très loin donc des niveaux de 2004 (64 jours), signe que les acquéreurs prennent leur temps. Et ils ont raison de ne pas se presser : les taux immobiliers ont augmenté progressivement depuis décembre 2016.
En termes de tranches d'âge, ce sont les 30-40 ans qui constituent la catégorie la plus représentée sur le marché (27.4%, soit une hausse de 5.8%). La durée d'emprunt, elle, s'allonge : elle passe de 19,8 ans à 20,3 ans, avec un pouvoir d'achat immobilier qui augmente parallèlement (+1.6m², à 86,3 m²).
Sans surprise, ces projets concernent majoritairement les résidences principales. À noter le repli des investissements locatifs (-7.1%), conséquence des incertitudes liées aux dernières élections (maintien ou non des dispositifs fiscaux tels que la loi Pinel).
Des disparités entre régions
Géographiquement, les prix n'évoluent pas de la même façon. En s'appuyant sur l'ancienne carte des régions, Century 21 constate que le prix moyen au m² grimpe en Alsace, Aquitaine, Auvergne, Basse-Normandie, Centre, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Limousin, Midi - Pyrénées, Nord, Picardie et Poitou-Charentes.
Inversement, 7 régions (Bourgogne, Bretagne, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Pays - de-la-Loire, Paca et Rhône-Alpes) ont vu leurs prix immobiliers reculer.
Et l'Île-de-France dans tout cela ? Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la région en elle - même ne constitue pas un « cas à part » :
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les prix immobiliers n'y ont augmenté que de 2% par rapport au 1er semestre 2016 ;
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ils se situent à 3 176 € le m² ;
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le montant moyen s'établit à 251 633 €, soit une variation de +2.5% ;
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les transactions continuent de croître de 11.9%.
En réalité, la région parisienne constitue une forme de radiographie du marché hexagonal. Comprendre : des écarts de prix et d'activité importants sont observés entre les départements franciliens. Avec des prix très bas (2 272 € le m²), la Seine-et-Marne voit ses transactions s'envoler avec une croissance à 2 chiffres (+24.7%). Les Hauts-de-Seine tracent, eux, le chemin inverse : les prix moyens grimpent fortement (+8.9%), ce qui impacte mécaniquement son activité (-6.4%).
L'immobilier à Paris s'inscrit, lui, plutôt sur cette seconde tendance. Les prix bondissent de 7.7% par rapport au 1er semestre 2016 pour atteindre 8 942 €. Résultat, les transactions ont pris « un coup » avec un repli de -3.1%.
Signe que les prix dans la capitale s'accélèrent à un rythme effréné : « depuis la correction des prix au 1er semestre 2009 faisant suite à la crise des subprimes, le prix au m² parisien a augmenté de 45% ! »
Des hausses de prix... modérées en 2017
Century 21 ne croit pas à une explosion des prix immobiliers, malgré des indicateurs laissant penser le contraire : « activité soutenue depuis 3 ans », « délais de vente qui se réduisent » et « marges de négociation qui s'étiolent ».
Pour le réseau d'agences, la hausse des prix immobiliers demeure modérée, « et c'est une très bonne chose pour les acheteurs ». Dans un contexte de taux immobiliers bas et de prix contenus, les ménages regagnent en pouvoir d'achat, peuvent acheter plus grand et certains d'entre eux deviennent même finançables.
« Nous sommes incontestablement dans un marché de taux, confirme Century 21. S’ils demeurent constants, l’année 2017 devrait conserver sa belle dynamique et présenter une hausse des prix modérée sur douze mois. Cette relation saine qu’ont nos compatriotes avec l’immobilier, fondée notamment sur l’usage du taux fixe pour les crédits, est une exception française qui n’est pas à bouder ».
Posté le 26 Juin 2017 © Guide du crédit
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