Empruntis / MeilleursAgents : les gagnants et les perdants du pouvoir d'achat immobilier
« Les Parisiens, malgré des revenus très nettement supérieurs à la moyenne sont les grands perdants » du pouvoir d'achat immobilier, tel est le constat dressé par Empruntis.com et MeilleursAgents.com. Annoncé il y a quelques semaines, le partenariat entre les deux sites commence à porter en ce printemps immobilier ses premiers fruits sous la forme d'une conférence de presse commune. Le thème de celle-ci ? Le pouvoir d'achat immobilier des Français.
Mais tout d'abord, un constat : la baisse des OAT commencée depuis l'automne 2011 commence seulement et doucement à être suivie par les banques. Leur marge est donc à nouveau appréciable et notable depuis novembre 2011 », déclarent conjointement Empruntis.com et MeilleursAgents.com. Et d'ajouter que « l'on prête moins cher, mais on prête toujours avec prudence ».
Une autre éclaircie pourrait venir des prix immobiliers. Une baisse aurait de fait des conséquences notables pour les emprunteurs. D'après l'enquête, si les prix immobiliers reculaient de 10 % en 2012, ce seraient 20 % des emprunteurs qui seraient de nouveau finançables. Mieux, si la baisse atteignait -20 %, la proportion des ménages resolvabilisés atteindrait plus d'un tiers des emprunteurs. Pour mémoire, sur 25 % des dossiers financés en septembre 2011 avec le PTZ+, la suppression de ce dispositif a mis sur le carreau 8 % des ménages à prix, taux et conditions équivalents.
Bref, de quoi relancer un marché manquant de fluidité et de visibilité sur l'après-présidentielle. Les intervenants de la conférence insistent toutefois sur le caractère non bloqué du marché. Surtout dans certaines villes.
L'étude dresse de fait un panorama du pouvoir d'achat immobilier sur les principales agglomérations françaises. À la base de l'enquête, une « nouvelle méthodologie qui tient compte pour la première fois des prix (source MeilleursAgents.com), des taux (source Empruntis.com) mais aussi et surtout des revenus réels (source Insee) ». Ce mode de calcul permet de prendre en compte « la réelle capacité d'endettement des ménages en fonction de leurs revenus et non plus d'une mensualité fictive ».
Résultat, les gagnants sont Rennes et Strasbourg avec 62 m². Suivent :
- Nantes (58 m²) ;
- Lyon et Toulouse (55 m²) ;
- Bordeaux (53 m²) ;
- Marseille (51 m²) ;
- Lille (46 m²) ;
- Nice (38 m²).
Sans surprise, Paris, avec 31 m², ferme la marche.
Posté le 22 Mars 2012 © Guide du crédit
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