Crédit immo : ces actifs qui doivent montrer patte blanche pour emprunter

La crise sanitaire a modifié les critères d’analyse des banques. Les employés de certains secteurs d’activités auraient plus de mal à décrocher un prêt immobilier en temps de crise sanitaire. Mais un dossier bien ficelé, avec un apport plus important, ainsi que l’aide d’un spécialiste du financement peut augmenter les chances d'obtenir un crédit immobilier.

Des critères resserrés

Dans une double page consacrée au « tour de vis sur le crédit immobilier », Le Parisien a relayé le témoignage de Dominique et Matthieu, un couple de trentenaire confronté à la nouvelle réalité des critères des banques en matière de financement. Parents d’un enfant de 2 ans, ils semblent cocher toutes les cases pour décrocher un prêt immobilier sans trembler : CDI, 4 000€ de revenus mensuels… Las, il existe une ombre au tableau qu’ils n’avaient pas anticipé : le jeune homme travaille dans la restauration. Un secteur d’activité qui présente un risque dû à la crise sanitaire. 

Une crainte grandissante

Alors que l’horizon de la sortie de crise demeure incertain avec l’émergence de variants et une campagne de vaccination au ralenti, les conséquences économiques se font de plus en plus concrètes avec des secteurs très ciblés : l’hôtellerie-restauration, le tourisme, l’évènementiel, l’aéronautique et le monde du sport et du spectacle. Dans leur gestion du risque, les banques ont donc décidé de se montrer prudentes avec les candidats à l’achat évoluant dans ces métiers. Car si les perfusions de l’État permettent à de nombreuses entreprises de ne pas déposer le bilan, l’avenir reste incertain. 

Augmenter l’apport personnel pour obtenir le financement

Cela ne signifie pas pour autant un refus systématique des demandes de prêt immobilier des particuliers évoluant dans ces secteurs d’activité. Pour Dominique et Matthieu, malgré un taux d’endettement largement « dans les clous » (29% pour un emprunt de 300 000€), il a néanmoins fallu augmenter l’apport personnel pour apporter davantage de garanties à l’établissement prêteur. De 14 000€, son montant est donc passé à 20 000€, ce qui n’est pas sans conséquences sur l’épargne de sécurité pour ce couple de Lyonnais.

L’aide d’un courtier en crédit immobilier est plus que jamais nécessaire pour augmenter les chances des emprunteurs d’être financés. Ils conseillent leurs clients sur la manière d’optimiser leur dossier. Grâce à leur réseau de partenaires bancaires, ils savent quels établissements peuvent éventuellement accepter de financer tel ou tel profil.

Posté le 25 Février 2021 © Guide du crédit