Les taux des crédits restent encore très bas
Un oubli qui en dit long : le dernier communiqué de la FED avait enlevé une phrase entière par rapport au précédent. Et pas n'importe laquelle : « les perspectives d'inflation à long terme restent contenues ». De quoi semer la panique chez les banquiers... jusqu'à ce que l'omission soit corrigée. La visibilité est donc revenue sur une conjoncture qui ne laisse pas de surprendre. La croissance est là, tirée par la Chine et l'Inde, mais elle ne provoque pas d'inflation. Même quand le pétrole s'enflamme. Dès lors, il n'y a pas urgence à contenir la création monétaire en relevant les taux à long terme. Ceux-ci restent bas et comme c'est là que vont s'approvisionner les établissements prêteurs lorsqu'ils accordent des prêts immobiliers, le taux d'intérêt de ces derniers n'a pas de raison d'être très élevé. Il en a d'autant moins que les banques de détail n'ont jamais été aussi florissantes. En outre, leur meilleur produit de conquête de parts de marché reste l'emprunt immobilier. Dans leur guerre commerciale, les banques sont donc prêtes à consentir des sacrifices de marges, surtout qu'elles doivent rester concurrentielles face à de nouveaux entrants agressifs comme les Caisses d'Epargne. Pour toutes ces raisons, nos consultants ne voient pas de hausse des taux d'intérêt avant au moins la fin de l'été. Mais attention, la contrepartie de ces taux bas reste les prix de la pierre. Tant que le coût du crédit sera si bon marché, les prix des logements, mécaniquement, augmenteront.Posté le 18 Mai 2005 © Guide du crédit
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