Immobilier résidentiel : l'attentisme des français lié aux élections fait baisser les prix !!!
Les acheteurs sont de plus en plus sélectifs et cela fait déjà quelques temps que les délais de vente s'allongent. La tendance est donc à la stabilisation des prix, et il est désormais redevenu monnaie courante de négocier le prix de vente lors de l'acquisition d'un bien immobilier. On constate donc régulièrement des écarts de 5% à 25% entre les prix de ventes annoncés et ceux payés par les acheteurs. Les experts du Crédit Foncier assurent cependant que si l'euphorie de ces dernières années a laissé la place au discernement, la déflation des prix n'est pas d'actualité. Le marché de l'immobilier est donc animé par des tendances contraires, d'un côté une demande toujours croissante liée aux politiques fiscales accommandantes, à l'augmentation du nombre de ménages et aux politiques bancaires incitatives. D'un autre côté, la solvabilité des ménages se dégrade, leur endettement ne cesse d'augmenter et la forte présence d'acquéreurs étrangers dans certaines régions crée une inflation immobilière empêchant certains ménages d'accéder à la propriété. Le marché du neuf est toujours en hausse, il représente aujourd'hui un tiers des transactions et reste soutenu grâce à l'investissement locatif et aux dispositifs fiscaux. Si les prix du neuf ont augmenté de 8% en 2006, les investisseurs institutionnels achètent désormais en bloc pour bénéficier d'un abattement de l'ordre de 15% par rapport aux prix de détail. Que se soit dans le neuf ou dans l'ancien on assiste donc à un retournement de tendances et les acquéreurs ont à nouveau des arguments pour essayer de faire baisser les prix.Posté le 30 Mars 2007 © Guide du crédit
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