Les prix de l'immobilier ancien stagneront en 2007.

D'après la note trimestrielle « Eco immobilier » du Crédit Agricole, une croissance zéro des prix de l'immobilier ancien est à prévoir sur l'année 2007. La hausse des prix de l'immobiler est de 4.5% sur un an au troisième trimestre 2006, alors qu'elle était de 11% sur l'année 2005. La bulle immobilière observée dans les débuts des années 90' ne risquent pas de se reproduire, en effet bien que les prix soient historiquement élevés, ils ne sont pas surévalués. Toute hypothèse de retournement du marché semble donc être écartée, les comportements spéculatifs sont rares et l'achat est davantage motivé par des conditions financières intéressantes, un désir se constituer un patrimoine ou des modifications structurelles des ménages. Bien que les offres de crédits aient toujours des taux très bas, la demande est en baisse. Le taux d'effort s'essouffle et les candidats encore solvables se font plus rares. La demande devrait donc ralentir aussi bien pour les acquisitions de résidence principale que pour les investissements locatifs. La rentabilité de ces derniers éSt de plus en plus faible et les ventes de produits neufs devraient baisser suite à une offre plus abondante. Le marché immobilier ancien stagnera sur l'année 2007, alors que l'immobilier neuf pourrait connaitre d'importantes rectifications. La Banque Centrale Européenne continue son augmentation régulière des taux de crédit, mais les taux sur le long terme resteront relativement bas et n'entraineront pas un retournement du marché immobilier.

Posté le 23 Octobre 2006 © Guide du crédit