Anciens : ralentissement de la hausse des prix
Selon la Fnaim, les prix ont augmenté de 2,8% au premier trimestre 2005 par rapport aux trois mois précédents. Les primo-accédants reviennent sur le marché grâce au nouveau prêt à taux zéro. La tendance à l'atterrissage en douceur des prix des logements anciens se confirme. «Pour le deuxième trimestre consécutif, le rythme de progression des prix se ralentit», constate la Fnaim (Fédération nationale des agents immobiliers) dans sa dernière note conjoncturelle. Au cours des trois premiers mois de 2005, les prix de l'ancien ont progressé de 2,8% par rapport au quatrième trimestre 2004, contre 3% un an auparavant. Les prix des appartements (+3,4%) ont augmenté plus vite que ceux des maisons (+2%). Cependant, il faut noter que la tendance est à la décélération en variation sur un an. Ainsi, la hausse des prix en rythme annuel des appartements s'est élevée à 15,1% au premier trimestre 2005, contre 17,4% à la même période de 2004. Quant à celle des maisons, elle a atteint 11,7%, contre 10,4% au premier trimestre 2004. Globalement sur ce marché, les prix ont crû de 13,6% sur un an, contre 14,3% un an auparavant. Dans le Sud-Ouest par exemple, les prix des appartements n'augmentent «plus que» de 14,7%, contre un bond de 27,2% un an plus tôt. Au premier trimestre 2005, le prix moyen des logements anciens en France s'établissait à 2.318 euros le mètre carré. Mais les disparités restent fortes entre les régions : 1.588 euros dans le Nord et l'Est, 1.802 euros dans l'Ouest, 2.023 euros dans le Centre et dans les Alpes, 2.040 euros dans le Sud-Ouest, 3.025 euros dans le Sud-Est. Sans surprise, l'Ile-de-France demeure la région la plus chère, avec un prix moyen de 3.377 euros.Posté le 06 Avril 2005 © Guide du crédit
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