Les prix de l'immobilier ancien continuent de progresser

Les prix de l'immobilier ancien en France ont encore augmenté de 10,4% au troisième trimestre. La FNAIM continue d'exclure tout scénario d'effondrement du marché. L'immobilier ancien ne connaît pas la crise. Stimulé par des taux d'intérêt toujours très bas, par un allongement de la durée des prêts et par l'offre proactive des établissements bancaires, le marché a poursuivi son expansion au troisième trimestre. Les prix des appartements ont augmenté de 10% sur un an, et ce en dépit de la pause constatée en août, tandis que les prix des maisons ont progressé de 11%. Les prix de l'immobilier ancien en France au 3ème trimestre Après une hausse de 9,5% au deuxième trimestre, ce nouvel essor tend à confirmer la prévision faite au début de l'année par la Fédération nationale de l'immobilier, qui publie ces statistiques : elle anticipait alors une hausse de 10% des prix pour l'ensemble de 2005. Grâce à la «vitalité du marché des crédits immobiliers, le marché de l'ancien fonctionne dans de bonnes conditions» assure le réseau. En 2005, la distribution de crédits immobiliers par des banques généralistes s'est appréciée de 27,8% sur un an, et de 200% si l'on compare à 1998, d'après l'Observatoire de la production du crédit immobilier. Et au vu d'un nombre toujours croissant de transactions (+3,8%), la FNAIM continue d'exclure tout scénario d'effondrement, mais table sur un atterrissage en douceur des prix. Les plus fortes progressions dans l'immobilier ancien Dans le détail, c'est dans l'Ouest de la France que les prix ont le plus fortement augmenté (+13,7%), suivi par le Sud-Ouest (+10,9%), le centre et les Alpes (+10,1%), puis le Sud-Est (+9%). L'Ile-de-France a enregistré une progression de 5,3%. Du côté des villes, Brest a vu ses prix bondir de 25,3%, Caen de 21,8%, Pau de 19,5% et Nantes de 18,1%. Au troisième trimestre, Paris signe une hausse inférieure à la moyenne nationale : +8,3%.

Posté le 05 Octobre 2005 © Guide du crédit