La bulle grossit
Quand des acteurs de l'économie mondiale aussi avisés que Alan Greenspan, Président de la banque centrale Federal Reserve, qui se dit préoccupé par le bouillonnement des prix de l'immobilier, ou que Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, qui déclare être persuadé de la présence d'une bulle immobilière, y vont de leur commentaire alarmiste sur la bulle immobilière, les économistes du monde entier renchérissent sur les probabilités d'éclatement, et sur les conséquences, de ladite bulle immobilière. Le scénario actuel de gonflement de la bulle Les taux d'intérêt historiquement bas et la désaffection boursière des épargnants et les comportements spéculatifs provoquent l'afflux de liquidités monétaires et portent la hausse de l'immobilier. Si cette spéculation vient à faiblir, la hausse des prix ne pouvant être sans fin, l'endettement des propriétaires enclins à consommer ne sera plus couvert par la valeur théorique de revente de leur bien, et la récession pointera le bout de son spectre. L'exemple des Etats-Unis est significatif : On achète en misant sur une hausse future des prix et le maintien de taux d'intérêt bas. On mise ensuite sur l'effet de la hausse des prix pour surconsommer des biens courants et s'endetter. Une remontée brutale des taux d'intérêt, une baisse soudaine du prix du mètre carré et tout le système s'écroule et déclenche une crise immobilière Le scénario envisagé d'explosion de la bulle Les banques centrales décident de calmer le jeu et de faire redescendre les prix en relevant progressivement les taux. Face à la hausse des taux d'intérêt, les ménages lourdement endettés à taux variable se retrouvent alors dans une situation financière difficile, voire en situation de quasi-faillite, les obligeant à vendre leur bien dans la précipitation. Faisant alors exploser la bulle.Posté le 26 Aout 2005 © Guide du crédit
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