Européennes 2019 : le pouvoir d'achat a joué son rôle
Après plusieurs mois de mouvements intenses autour du pouvoir d’achat, les élections européennes de dimanche se présentaient comme une grande inconnue. À qui cela a profité ? Pas plus aux populistes qu’aux partis pro-européens à vrai dire : c’est surtout la participation qui a bénéficié de ce regain d’intérêt pour le débat public.
La participation, la bonne surprise du scrutin européen
Vote sanction contre le gouvernement, vote d’adhésion à l’idéal européen, abstention pour marquer sa défiance à l’égard des politiques : les injonctions à l’approche du dimanche 26 mai avaient de quoi dérégler les études des instituts de sondage, alors que les élections européennes sont traditionnellement marquées par une faible participation en raison d’un relatif désintérêt pour les questions européennes. Auprès de BVA, près de la moitié des Français (42%) confiaient leur absence d’intérêt pour le scrutin européen le mois dernier, et l’institut en déduisait une participation en dessous de la moitié du corps électoral, comme c’est le cas depuis vingt-cinq ans. Au final, plus d’un électeur sur deux s’est exprimé (50,5%), un chiffre en hausse par rapport aux dernières échéances.
Le pouvoir d’achat parmi les thèmes centraux
Pourquoi ce rebond ? Parce que trois enjeux ont soulevé l’intérêt et déterminé le choix des électeurs d’après Elabe : l’écologie (30%), l’immigration (29%) et le pouvoir d’achat (27%). Le premier a notamment contribué à hisser EELV sur le podium avec 13,5% des suffrages, tandis que le deuxième a polarisé l’électorat entre les populistes (23,3% pour le Rassemblement National) et les pro-européens (22,4% pour La République en Marche). Quant au pouvoir d’achat, il a profité du mouvement des gilets jaunes et du Grand Débat national pour s’immiscer dans le discours de l’ensemble des listes d’après l’économiste Ana Boata. Pour le directeur général adjoint de BVA Édouard Lecerf, "les Français se sont emparés de ce scrutin pour le pouvoir d’achat et l’environnement".
Racheter ses crédits pour retrouver du reste à vivre
Le pouvoir d’achat, c’est en effet la question centrale d’un ménage au moment d’effectuer des arbitrages dans son budget. Cette question se pose également lorsque le reste à vivre se trouve entamé par plusieurs mensualités de crédits. À ce titre, le regroupement de prêts est parfois utilisé pour réduire le montant des échéances dans les dépenses mensuelles. Concrètement, le rachat de crédit consiste à réunir les prêts en cours (crédit immobilier, prêt travaux, crédit auto, etc.) pour ne faire qu’un seul contrat. Regrouper ses crédits donne lieu à un taux unique et à une mensualité globale.Si le coût final est plus important, la mensualité peut être d'un montant inférieur aux précédentes échéances (le prêt est réalisé sur une durée plus longue) ce qui permet de dégager un reste à vivre plus important.
Posté le 07 Juin 2019 © Guide du crédit
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