Budget : le surprenant rapport des Français à l'impôt
Alors que le prélèvement à la source entre en vigueur en ce début d’année 2019, une enquête Harris Interactive pour l’institut Vauban démontre toute la complexité du rapport entre les Français et l’impôt sur le revenu. Alors que la progressivité est la règle, les personnes interrogées marquent majoritairement leur préférence pour un impôt linéaire.
Les Français pour le rétablissement de l’ISF...
L’ISF, transformé par le gouvernement en impôt sur la fortune immobilière, cristallise la grogne des gilets jaunes, qui réclament son rétablissement comme 77% des Français d’après un sondage récent du JDD. L’idée : augmenter la contribution des plus riches à la solidarité nationale, pour une meilleure répartition des richesses à destination des ménages les plus modestes. C’est d’ailleurs la règle de l’impôt sur le revenu tel qu’il existe actuellement : il est progressif, via l’existence de tranches qui s’accompagnent de taux d’imposition marginaux (de 0 % sous les 9807 € à 45 % au-delà de 153 783 €). Mais lorsqu’on interroge les Français sur le montant de l’impôt que leur paraitrait juste, ils marquent leur préférence pour un IR non pas progressif mais… linéaire.
… mais pour un impôt sur le revenu moins progressif
Dans l’enquête Harris Interactive pour l’institut Vauban publiée le 16 janvier dernier, il n’est pas question de taux, mais de montant : si une personne seule sans enfant gagnant 2 000€ par mois s’acquitte de 1 600€ d’impôt sur le revenu par an, quel devrait être celui que paie un autre contribuable déclarant le triple de revenus ? Réponse de 53 % des sondés : le triple d’impôts (4800 €), alors qu’en réalité il paie davantage par le jeu des tranches. Plus surprenant encore : 31 % estiment qu’il devrait payer seulement le double ! Une logique qui va à l’encontre des revendications actuelles des gilets jaunes, mais qui révèle surtout d’après Harris Interactive "la connaissance imparfaite des citoyens" autour du prélèvement de l’impôt.
Le rachat de crédit pour retrouver du reste à vivre
Le prélèvement à la source ne devrait avoir qu'un effet psychologique, car les Français devront prendre la mesure de leur nouvelle fiche de paie. Toutefois, la question du pouvoir d'achat demeure centrale tout comme celle du reste à vivre. Dans le cas où un ménage est engagé dans plusieurs crédits, le reste à vivre peut se trouver fragilisé par les différentes mensualités de ces crédits.
S’il veut réduire la pression des remboursements de ses prêts en cours (prêt immobilier, prêt auto, crédit renouvelable, etc.), il lui est possible de se tourner alors vers le rachat de crédit qui permet regrouper les dettes pour n'en conserver qu'une. L'emprunteur n'a plus qu'un crédit à rembourser, sur une durée allongée, et avec des mensualités généralement plus basses, plus facile à intégrer au budget familial : ce qui permet au ménage de dégager plus de reste à vivre mensuel.
Posté le 31 Janvier 2019 © Guide du crédit
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