Reconfinement : nouvelle baisse des revenus d'une partie des Français
Quinze milliards d’euros : c’est l’estimation du coût de chaque mois de confinement pour l’économie française. Derrière ce chiffre qui nous dépasse, ce sont des ménages dont l’activité est directement impactée qui doivent composer avec une perte de revenus pouvant les mettre en grande difficulté financière. C’est d’autant plus vrai pour les ménages ayant trop de dettes à rembourser. Une solution pour sortir de cette situation : le rachat de crédit.
Des conséquences économiques durables pour la France
Le premier confinement entre mars et mai avait déjà été très rude pour l’économie française : le PIB s’était effondré de 13,7% lors du deuxième trimestre selon l’Insee. Il a heureusement repris des couleurs au troisième trimestre avec une progression de 18,2%, ce qui prouve sa capacité de rebond. Néanmoins, toujours selon l’Insee, il est resté largement en dessous du niveau d’avant-crise : en retrait de 4,3% par rapport au troisième trimestre de l’année 2019. Le nouveau confinement décrété fin octobre et la fermeture d’un grand nombre de commerces jugés « non essentiels » devraient par ailleurs effacer les effets positifs de ce troisième trimestre. Selon le ministère des Finances, le PIB devrait se contracter de 11% en cette fin d’année. A l’Insee, la récession sur l’année est estimée à 9% et pourrait être encore plus importante selon la durée de ce nouveau confinement.
Certains secteurs sont touchés de plein fouet
Cette crise économique touche tout particulièrement certains secteurs d’activité. Si une bonne partie des entreprises qui n’étaient pas équipées lors du premier confinement a pu, cette fois, l’anticiper avec la mise en place d’un télétravail efficace, d’autres secteurs sont frappés de fermeture administrative. Le tourisme, la restauration, les métiers de l’esthétique et du sport, ou encore la culture et l’évènementiel sont sans solution face aux restrictions de déplacement imposées par le gouvernement. Idem pour les commerces jugés non essentiels, aujourd’hui menacés très concrètement de dépôt de bilan malgré les aides promises par le gouvernement. Le chômage partiel et la prise en charge jusqu’à 10 000 euros des pertes des entreprises fermées n’empêcheront pas en effet les défaillances d’une partie des structures à l’arrêt, ni les pertes de revenus de nombreux indépendants ou de salariés dont une bonne partie de la fiche de paie dépendait de primes. Pour ces derniers, le poids des crédits peut devenir difficile à supporter et conduire tout droit vers le surendettement… à moins de réagir à temps.
Comment réduire ses charges financières ?
Les aides gouvernementales sont parfois inadaptées aux situations personnelles des actifs impactés par la Covid-19. Pour ceux qui ont contracté plusieurs emprunts avec un taux d’endettement calculé à partir de leurs revenus « complets », l’enlisement de la situation pandémique les oblige à adapter leurs remboursements et c’est ce que permet le rachat de crédit. Le regroupement des prêts dans un seul et même contrat auprès d’un organisme va en effet permettre de baisser le montant de la mensualité et l’adapter ainsi à sa nouvelle situation financière. Le rachat de crédit s’appuie en effet sur l’allongement de la durée du contrat pour diminuer le poids des dettes et éviter ainsi une situation de surendettement.
Posté le 09 Novembre 2020 © Guide du crédit
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