Insee : ce que dit la dernière enquête sur le logement
« L'accès à la propriété est devenu plus sélectif. Ceux qui n'y ont pas accès se trouvent de plus en plus parmi les modestes », tel est le constat dressé par l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) dans la dernière édition de son enquête Logement. Cette étude, menée depuis 40 ans, a pour objectif d'informer sur les conditions de logement en France. Le Guide du crédit revient point par point sur les conclusions de l'étude.
La localisation, l'élément décisif
« Le choix d'un logement est avant tout un choix de localisation ». En clair, un ménage choisit un bien en fonction de son coût, ainsi que de l'accès à l'emploi. En région parisienne, les prix à la consommation sont supérieurs de près de 9% à ceux en province. Mais les Franciliens disposent d'un revenu par ménage supérieur de 20% par rapport à la moyenne nationale.
Par type de logement, la construction de maisons individuelles était autrefois supérieur à celle des appartements (deux maisons pour un appartement au milieu des années 80). Aujourd'hui, la construction de maisons individuelles a reculé au profit des appartements. Le signe d'un changement de comportements ?
Un taux de propriétaires de 58%...
Concrètement, le taux de propriétaires atteint 58%, une proportion qui grimpe à 75% à l'âge de la retraite. L'Insee constate que 8 maisons individuelles sur 10 sont « en propriété occupante », tandis que près de deux tiers des appartements sont en location.
En termes de prix, celui des logements anciens a été multiplié par 2,5 entre 1996 et 2016, chiffre à mettre en parallèle avec la hausse de 31% des prix à la consommation, de 40% du revenu disponible brut et de 46% des loyers.
Pour un primo-accédant, l'augmentation du prix d'achat n'est pas sans conséquence. Le coût d'acquisition couvre 4,7 années de revenus en 2013, contre 3,3 années à la fin des années 90.
Le problème, c'est que l'allongement de la durée d'emprunt et la baisse des taux immobiliers n'ont pas permis de couvrir la hausse des prix. Résultat, les banques sont plus exigeantes : apport personnel plus élevé, emploi stable... À ce titre, « le revenu est un déterminant plus important de l'accès à la propriété qu'il y a trente ans ».
... mais des locataires qui se paupérisent
Du côté des locataires, l'Insee note un appauvrissement par rapport au reste de la population. Deux raisons à cela. Premièrement, cette catégorie a vu les locataires les plus aisés devenir, eux, propriétaires. Deuxièmement, les dépenses des locataires ont considérablement augmenté (charges, loyers...) depuis 2001, plus rapidement que leurs revenus.
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Le nombre de logement progresse plus rapidement que la population
En 45 ans, la population en métropole s'est accrue de près de 30%, mais ce n'est rien en comparaison avec la hausse du nombre de résidences principales (+80%). Mécaniquement, le nombre de personnes par ménage recule : un peu plus de 3 en moyenne en 1968, contre 2,3 en 2016.
Mais ces chiffres ne doivent pas masquer des inégalités. En termes d'âge tout d'abord, avec :
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d'un côté, les plus âgés qui vivent dans des logements plus grands ;
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de l'autre, les plus jeunes qui habitent dans des logements plus petits.
L'Insee note également des disparités au niveau géographique. Le nombre de logements vacants est élevé dans certaines régions moins prisées alors que dans d'autres (principalement en région parisienne et en PACA), « le marché du logement est tendu ».
Un confort de base généralisé...
Trente-cinq ans plus tôt, 21% des logements ne disposaient pas de WC intérieurs et le quart n'avaient ni baignoire, ni douche. Depuis, la situation a évolué puisque seulement 3% des foyers font état d'un « défaut grave d'isolation thermique, d'étanchéité ou d'installation électrique ». La proportion de répondants se plaignant de bruits nocturnes grimpe en revanche à 19%.
Posté le 27 Février 2017 © Guide du crédit
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