Covid-19 : la crise obscurcit la perception de l'avenir chez les actifs
Le port du masque et les gestes barrières protègent du Covid-19 mais pas de ses conséquences économiques. C’est la dure réalité à laquelle se préparent les actifs à en croire une enquête de l’Ifop pour Michael Page. L’optimisme des Français à l’égard de leur situation professionnelle est en effet en fort recul.
Forte baisse du PIB en vue
L’OFCE a chiffré à 120 milliards d’euros la perte en activité économique due au confinement décrété le 17 mars pour lutter contre la propagation du coronavirus. BPI France évoque certes un plan de 100 milliards d’euros d’aide au soutien des entreprises de la part du gouvernement, mais la mise à l’arrêt de l’activité et les conséquences de la pandémie sur les comportements des consommateurs rendent la reprise incertaine. Ce qui est source d’anxiété pour les professionnels lorsqu’on évoque une baisse du PIB de 8,2% en 2020.
Les plus de 35 ans et les PCS- majoritairement pessimistes
L’Ifop mesure régulièrement la confiance des actifs pour Michael Page, et sa dernière publication en mai 2020 témoigne de la crainte qui règne chez les Français. Ils sont ainsi 58% à se dire optimistes quant à leur vie professionnelle sur 5 ans, contre 67% avant le déclenchement de la crise sanitaire (-9 points). Le pessimisme est plus important chez les plus de 35 ans (49%) ainsi que chez les PCS- (profession et catégories socio-professionnelles) comme les employés (44%) et ouvriers (51%), les premières victimes des crises économiques lorsque l’emploi se précarise. Ce sont les professionnels de l’industrie qui sont les moins confiants (58% de pessimistes) malgré les discours encourageant la relocalisation de la production après la crise sanitaire.
Une vraie problématique pour les petits salaires
Le pessimisme sur l’évolution de sa vie professionnelle sur 5 ans est particulièrement prononcé chez les actifs dont les revenus mensuels sont inférieurs à 1 500€ (54%). Une baisse de revenus pour ces personnes signifie en effet une forte fragilisation de leur budget, d’autant plus lorsqu’il fait déjà cohabiter dépenses incompressibles et remboursements d’emprunts. Si la crise sanitaire est synonyme d’une baisse de salaire durable, le rachat de crédit s’impose alors comme le meilleur moyen de s’éviter des difficultés financières. Le regroupement de prêts va permettre de réduire le montant de l’échéance dont ils doivent s’acquitter chaque mois. Le rachat de crédit est donc synonyme d’une préservation du reste à vivre au prix d’un allongement de la durée de remboursement.
Posté le 22 Mai 2020 © Guide du crédit
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