Covid-19 et budget : les Français inquiets et pessimistes
C’est une rentrée pas comme les autres. Derrière les masques imposés dans les entreprises et certains lieux publics, c’est l’angoisse et le doute qui animent les Français, pessimistes quant aux chances du pays de faire face aux conséquences économiques d’une crise sanitaire dont on ne voit pas la fin. Et en bout de chaîne, c’est leur budget et leurs dépenses engagées qui pourraient être impactés...
Le masque bien accepté
Un sondage Odoxa pour Le Figaro et Franceinfo a pris le pouls des Français lors de cette rentrée inédite en raison de la menace que continue de faire peser la Covid-19 sur la santé et l’activité économique. Sans surprise, une majorité de répondants – huit sur dix – se dit inquiète pour la situation sanitaire du pays, et ils sont même un peu plus nombreux à se montrer pessimistes sur l’avenir concernant la croissance économique et le pouvoir d’achat. Les trois quarts des sondés ne remettent pas en cause le port du masque à l’extérieur, mesure jugée par d’autres comme le symbole de « l’hystérie sanitaire » alors que le décompte des victimes de la Covid-19 a fortement freiné depuis le déconfinement et malgré la progression de l’épidémie. Cette dernière est encore un sujet d’inquiétude pour plus de la moitié de la population (55%), notamment chez les seniors (61% chez les 65 ans et plus).
Un contexte tendu
Avec la crise sanitaire et le ralentissement de l’économie, c’est le spectre des défaillances d’entreprises et de la hausse du chômage qui plane sur les actifs. Un quart des Français sont très pessimistes quant à la croissance et deux sur dix éprouvent les mêmes sentiments à l’égard du pouvoir d’achat. Ces doutes sont d’ailleurs corroborés par la chute du PIB (-13,8%) et la hausse de l’épargne (+12%) au 2e trimestre 2020. Certains n’ont toutefois pas le luxe d’épargner en cette période trouble. Pire, ils peuvent éprouver des difficultés à honorer le remboursement de leurs emprunts.
Rachat de crédit : une réponse aux craintes des foyers endettés
Crédit immobilier, prêts à la consommation : l’encours était de 1 326 milliards d’euros en juillet d’après la Banque de France. Certains ménages en ont souscrit plusieurs dans un contexte plus optimiste, lorsque les taux étaient attractifs et la croissance plus palpable. Mais avec la Covid-19, de nombreux actifs ont vu leur activité impactée dans le tourisme, hôtellerie-restauration ou encore l’évènementiel. Pour ceux qui accusent une perte de revenus, malgré l'absence de hausse d'impôt, le reste à vivre s’est réduit et le risque de surendettement grandit. Pour éviter cette situation, ces foyers peuvent recourir au rachat de crédit, c’est à dire au regroupement des prêts en cours dans un contrat unique. C’est le moyen de rééchelonner les remboursements sur une durée plus longue pour réduire le montant des mensualités. Le rachat de crédit évite notamment le cercle vicieux que provoquent les découverts bancaires ainsi que les agios.
Posté le 09 Septembre 2020 © Guide du crédit
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