Baisse du surendettement : voici pourquoi il faut rester vigilant
S’il faut se réjouir de la diminution du nombre de dossiers de surendettement en 2020, il ne faut pas occulter le contexte économique. Les confinements successifs masquent une réalité fragile, de nombreux ménages doivent composer avec une perte de pouvoir d’achat. Le rachat de crédit est un levier d’anticipation et de sécurité pour le budget d’un ménage.
Certes, des chiffres à la baisse en 2020…
Le rapport de la Banque de France sur l’endettement des ménages français pour 2020 laisse apparaitre des chiffres encourageants : la commission de surendettement a en effet vu baisser le nombre des dossiers à traiter de 24% par rapport à 2019, ce qui représente une diminution de la dette de 1,3 milliard d’euros. Un chiffre à prendre avec prudence puisque cette baisse coïncide avec la période de confinement des mois d’avril et mai 2020, période durant laquelle les ménages ont été dans l’impossibilité de déposer d’éventuels dossiers. Toutefois, la Banque de France souligne qu’elle n’a pas assisté à un phénomène de rattrapage au cours des mois qui ont suivi. Les raisons sont sans doute à imputer aux fortes mesures d’accompagnement de l’État (chômage partiel, aides financières, report des mensualités de crédit, etc.). Toujours selon ce rapport, la dette des ménages, composée de crédits à la consommation (37%), de crédits immobiliers (34%) et de retard de charges courantes (loyers, dette fiscale, charges de copropriété, énergie, etc.), est stable depuis 3 ans. Mais leur situation s’est tout de même dégradée en 2020 en raison de la baisse du revenu d’activité : les salaires ne suffisent plus à honorer leurs charges.
… mais une situation économique toujours fragile
Le chômage a une forte incidence sur le surendettement. Si l’État est venu à juste titre au secours des entreprises, l’arrêt prochain des aides versées à l’issue de la crise sanitaire pourrait accélérer le rythme des défaillances et avec elles la mise au chômage de leurs salariés. Le nombre de dossiers de surendettement pourrait ainsi à nouveau grimper. De plus, la campagne de vaccination n’a pas démarré aussi vite que prévu, la reprise de l’activité pourrait donc être plus lente, empêchant ainsi les entreprises d’investir pour sauver l’emploi.
Le rachat de crédits pour anticiper les situations à risque
Le surendettement est le plus souvent la conséquence d’un accident de la vie : la perte de revenus ou une séparation a pour effet d’entraîner une forte baisse du pouvoir d’achat. Selon la Banque de France, l’endettement moyen des dossiers présentés s’élève à 19 150€. Il est composé de 7 dettes. Regrouper les crédits et les dettes personnelles en amont permettrait de ramener l’endettement à 33% des revenus. L’allongement de la durée de remboursement, qui augmente le coût total du prêt, induite par un rachat de crédits réduit en effet mécaniquement la nouvelle mensualité de 30 à 60%. Grâce au regroupement des prêts, le reste à vivre est plus confortable, le budget plus facile à gérer dès lors qu’il n’y a plus qu’un seul créancier.
Posté le 12 Mai 2021 © Guide du crédit
🎉 Bénéficiez de notre expertise en regroupement de crédits