Travaux : l'Eco-PTZ se démocratise et devient plus accessible

Destiné à tous les propriétaires souhaitant engager des travaux de rénovation énergétiques, l’Éco-PTZ est devenu plus accessible depuis le 1er mars 2019. Combiné à un prêt travaux, il permet d’envisager une isolation renforcée ou l’installation d’appareils éco-performants qui réduiront les consommations d’énergies.

 Toutes les informations sur l’Éco-PTZ

L’Éco-prêt à taux zéro (Éco-PTZ) est un crédit travaux sans intérêt accordé à tous les propriétaires et copropriétaires occupants ou bailleurs afin de financer une rénovation énergétique au sein d’une résidence principale antérieure à 1990. Les travaux concernent l’isolation, le chauffage, ou l’installation d’un nouveau chauffe-eau à énergies renouvelables.

Avance remboursable (sans intérêts), ce prêt peut être accordé par une banque ayant signé une convention par l’État (article 244 quater U du code général des impôts). L’Éco-PTZ est plafonné : jusqu’à 30 000€, avec une durée de remboursement fixée à 10 ans (voire 15 ans en fonction des travaux). Il est valable jusqu’au 31 décembre 2019 et est cumulable avec le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE).

 2019 signe la réforme et la simplification de l’Éco-PTZ

Avec l’article 184 de la loi de finances pour 2019, l’Éco-PTZ s’est retrouvé à la fois simplifié et rendu plus accessible pour les propriétaires. Jusqu’ici, l’Éco-prêt à taux zéro ne concernait que les travaux multiples et simultanés : depuis le 1er mars, il est accessible même si un seul "chantier" est nécessaire. La réforme permet aussi dorénavant l’autorisation pour des logements construits il y a deux ans de profiter de ce prêt aidé (contre 1990 auparavant).

L’intégralité de ces nouvelles conditions d’attribution pour les offres de prêts sera appliquée à compter du 1er juillet 2019.

 Quels types de travaux sont possibles avec la réforme de l’Éco-PTZ ?

À compter du 1er juillet 2019, de nouveaux types de travaux au sein de nos habitats seront éligibles à ce prêt écologique :

• L’isolation des planchers bas ;
• L’isolation (intégrale) de la toiture ;
• L’isolation d’au moins la moitié des murs, des parois et des portes vitrées qui portent sur l’extérieur ;
• Le remplacement, la régulation, l’installation du (des) système(s) de chauffage ;
• La pose d’équipements de chauffage et de production d’eau chaude à l’énergie renouvelable.

Posté le 03 Avril 2019 © Guide du crédit