Crédit conso : une production de prêt à la consommation impactée par la Covid-19
L’activité des crédits à la consommation n’a pas échappé aux fortes secousses de l’année 2020. Après un premier semestre quasiment à l’arrêt, les chiffres du troisième trimestre annoncent une reprise de la production. Attention toutefois à bien estimer sa capacité d’endettement pour ne pas risquer un défaut de remboursement.
L'impact de la Covid-19
Le prêt à la consommation avait connu une année 2019 record (+3% d’après l’Association française des sociétés financières), mais le premier confinement a mis un coup d’arrêt à la production. Et la crise économique a fragilisé ce produit bancaire, qui a à la fois besoin d’une consommation dynamique et d’une solvabilité solide pour progresser. Les restrictions des déplacements et les fermetures administratives ont fortement réduit les occasions de consommer en 2020, et la chute du PIB s’est traduite par des pertes de revenus pour de nombreux ménages malgré les aides massives de l’État. Conséquence : l’ASF a relevé une baisse de la production de crédits à la consommation de 21% au premier trimestre et de 35% au deuxième, un rebond de 2,6% au troisième. Le reconfinement de la fin octobre 2020 devrait néanmoins peser sur les chiffres du quatrième trimestre.
De l’importance de bien définir sa capacité d'emprunt
En 2020, les mariages se sont faits rares, les voyages ont été contrariés et les ventes automobiles ont fortement reculé (-27% pour le neuf, -4% pour l’occasion). Autant de secteurs qui génèrent des besoins en financement et donc participent à la production de prêts à la consommation. En parallèle, les pertes de revenus peuvent parfois nécessiter le recours au prêt personnel pour disposer d’une rallonge budgétaire face à des dépenses courantes. Sur cet aspect toutefois, le journal Les Echos souligne l’inquiétude autour des impayés en raison des conséquences économiques de la Covid-19 sur les ménages. Le crédit conso serait en effet davantage sujet à des défauts de remboursement selon un expert cité par le quotidien économique, qui avance une raison : un calcul biaisé de la capacité d’endettement. Une étude de la Fintech Algoan indique en effet que près de la moitié des demandes de prêt à la consommation en ligne reposent sur des dossiers sous-estimant les charges des emprunteurs de 20%.
L’accompagnement d’un courtier en crédit conso permet à la fois de bâtir un plan de financement cohérent et d’obtenir les meilleures conditions en faisant jouer la concurrence.
Posté le 20 Janvier 2021 © Guide du crédit
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